La Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), une institution de l’Union africaine, développe actuellement un produit d’assurance visant à faciliter la mise en œuvre d’interventions rapides et l’accès à une aide financière immédiate en cas d’épidémie.
La maladie à virus Ebola, la maladie à virus de Marburg, la méningite et la fièvre de Lassa seront couvertes lors de la phase pilote. Plus de 30 pays africains sont exposés au risque de survenue de l’une de ces quatre maladies potentiellement épidémiogènes.
Les ministères de la Santé de la Guinée et de l’Ouganda, les deux pays où la phase pilote du programme d’assurance contre les foyers et flambées épidémiques de l’ARC est mise en place, ont sélectionné ces quatre agents pathogènes en raison du risque connu d’épidémies et de leur impact dévastateur sur les populations et les économies.
Le produit d’assurance O&E s’appuie sur les succès rencontrés par l’ARC lors de la mise en œuvre de programmes de financement des risques de catastrophe naturelle en Afrique. Il est conçu comme un système intégré visant à permettre aux gouvernements d’intervenir rapidement et efficacement en situation d’urgence de santé publique. Dans le cadre du programme, une collaboration sera établie avec les pays afin de déterminer leurs risques épidémiques et sélectionner les agents pathogènes à couvrir, optimiser les systèmes d’alerte précoce, mettre en place des plans d’urgence préétablis en vue d’une intervention rapide et un décaissement rapide des fonds par le biais de l’assurance indicielle.
Mohamed Beavogui, Directeur général de l’Institution de l’ARC et sous-secrétaire général des Nations Unies a déclaré que «l’identification de ce premier groupe d’agents pathogènes en vue de la réalisation de notre programme marque une étape significative. Après avoir travaillé en étroite collaboration avec les gouvernements ougandais et guinéen, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le CACM/UA et d’autres intervenants, nous disposons d’un produit qui permettra de changer la donne en Afrique, qui cible les besoins en matière de santé publique des Africains et qui est le fruit d’une collaboration africaine et internationale».
À l’échelle mondiale, l’incidence des méningites bactériennes est extrêmement élevée dans la « ceinture africaine de la méningite », qui comprend 26 pays et s’étend du Sénégal à l’Éthiopie. De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale sont exposés au risque d’épidémie de maladie à virus de Marburg et de fièvre de Lassa, toutes deux classées dans la catégorie des fièvres hémorragiques virales.
L’épidémie d’Ebola qui a touché l’Afrique de l’Ouest en 2015 a fait 11 310 morts en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. La Banque mondiale a évalué le montant des pertes dans ces trois pays à 2,8 milliards de dollars. Selon certaines études, une riposte engagée face à l’épidémie d’Ebola deux mois plus tôt aurait permis de réduire le nombre de morts de 80%.
Concernant la nécessité de répondre rapidement aux catastrophes qui touchent le continent, M. Beavogui a déclaré que « les gouvernements africains ont souligné la nécessité de disposer d’un financement plus rapide afin d’éviter une nouvelle tragédie comme la récente épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest. Dans cette optique, l’ARC travaille en étroite collaboration avec les gouvernements et ses partenaires. Nous sommes en train de mettre en place un système innovant permettant d’agir à un stade précoce afin de financer des interventions efficientes et efficaces qui contribueront à enrayer les épidémies avant qu’elles ne se transforment en crises».
Pathé TOURE
La maladie à virus Ebola, la maladie à virus de Marburg, la méningite et la fièvre de Lassa seront couvertes lors de la phase pilote. Plus de 30 pays africains sont exposés au risque de survenue de l’une de ces quatre maladies potentiellement épidémiogènes.
Les ministères de la Santé de la Guinée et de l’Ouganda, les deux pays où la phase pilote du programme d’assurance contre les foyers et flambées épidémiques de l’ARC est mise en place, ont sélectionné ces quatre agents pathogènes en raison du risque connu d’épidémies et de leur impact dévastateur sur les populations et les économies.
Le produit d’assurance O&E s’appuie sur les succès rencontrés par l’ARC lors de la mise en œuvre de programmes de financement des risques de catastrophe naturelle en Afrique. Il est conçu comme un système intégré visant à permettre aux gouvernements d’intervenir rapidement et efficacement en situation d’urgence de santé publique. Dans le cadre du programme, une collaboration sera établie avec les pays afin de déterminer leurs risques épidémiques et sélectionner les agents pathogènes à couvrir, optimiser les systèmes d’alerte précoce, mettre en place des plans d’urgence préétablis en vue d’une intervention rapide et un décaissement rapide des fonds par le biais de l’assurance indicielle.
Mohamed Beavogui, Directeur général de l’Institution de l’ARC et sous-secrétaire général des Nations Unies a déclaré que «l’identification de ce premier groupe d’agents pathogènes en vue de la réalisation de notre programme marque une étape significative. Après avoir travaillé en étroite collaboration avec les gouvernements ougandais et guinéen, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le CACM/UA et d’autres intervenants, nous disposons d’un produit qui permettra de changer la donne en Afrique, qui cible les besoins en matière de santé publique des Africains et qui est le fruit d’une collaboration africaine et internationale».
À l’échelle mondiale, l’incidence des méningites bactériennes est extrêmement élevée dans la « ceinture africaine de la méningite », qui comprend 26 pays et s’étend du Sénégal à l’Éthiopie. De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale sont exposés au risque d’épidémie de maladie à virus de Marburg et de fièvre de Lassa, toutes deux classées dans la catégorie des fièvres hémorragiques virales.
L’épidémie d’Ebola qui a touché l’Afrique de l’Ouest en 2015 a fait 11 310 morts en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. La Banque mondiale a évalué le montant des pertes dans ces trois pays à 2,8 milliards de dollars. Selon certaines études, une riposte engagée face à l’épidémie d’Ebola deux mois plus tôt aurait permis de réduire le nombre de morts de 80%.
Concernant la nécessité de répondre rapidement aux catastrophes qui touchent le continent, M. Beavogui a déclaré que « les gouvernements africains ont souligné la nécessité de disposer d’un financement plus rapide afin d’éviter une nouvelle tragédie comme la récente épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest. Dans cette optique, l’ARC travaille en étroite collaboration avec les gouvernements et ses partenaires. Nous sommes en train de mettre en place un système innovant permettant d’agir à un stade précoce afin de financer des interventions efficientes et efficaces qui contribueront à enrayer les épidémies avant qu’elles ne se transforment en crises».
Pathé TOURE