Depuis des années, la BNDA participe au Salon International de l’Agriculture de Bamako (SIAGRI). En tant que banque verte, la BNDA ne cesse de mobiliser des ressources longues pour accompagner le développement de ses activités de financement. Pour ce faire, l’AFD a décidé de mettre environ 20 milliards de F CFA à la disposition de la BNDA.
Cette ligne sera prioritairement affectée au financement des exploitations agricoles, des petites et moyennes entreprises rurales, des associations et coopératives agricoles, des entreprises agro-industrielles, des PME/PMI, des Institutions de micro finance.
De nos jours, il ressort que l’entrepreneuriat des jeunes est confronté à beaucoup de difficultés. Il s’agit, entre autres, de l’hésitation des jeunes avant de s’engager pour leur propre compte faute d’expérience; du problème d’accès au crédit à cause de la frilosité des banques et de la mauvaise qualité des plans d’affaires que les jeunes peuvent présenter au financement.
Ces difficultés sont d’autant plus vraies qu’on les voit apparaitre clairement dans les statistiques disponibles sur la question. En effet, sur les 100 000 nouveaux jeunes qui se présentent chaque année sur le marché de l’emploi : 12.500 pourraient être des entrepreneurs soit 12,5% d’entre eux. Seulement 1000 d’entre eux prennent la décision d’emprunter cette voie et enfin moins de 100 soit 0,1% des 1000 sont financés.
Pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole jeune, il faut encourager de manière permanente les programmes d’entrepreneuriat rural en vue de lutter contre le sous-emploi exacerbé ; ceci pourrait se traduire par l’octroi des petits financements par le truchement des IMFs pour faire face aux problèmes d’intrants et de matériels agricoles.
Aussi, il faut instaurer des programmes d’installation groupée des jeunes dans des secteurs économiques préalablement identifiés et ayant fait l’objet d’étude minutieuse de la part des spécialistes ; diversifier les programmes d’installation des jeunes dans l’auto-emploi surtout les femmes et les jeunes en milieu rural en mettant un bon dispositif d’encadrement adapté à leur situation.
Mahamane Maïga
Cette ligne sera prioritairement affectée au financement des exploitations agricoles, des petites et moyennes entreprises rurales, des associations et coopératives agricoles, des entreprises agro-industrielles, des PME/PMI, des Institutions de micro finance.
De nos jours, il ressort que l’entrepreneuriat des jeunes est confronté à beaucoup de difficultés. Il s’agit, entre autres, de l’hésitation des jeunes avant de s’engager pour leur propre compte faute d’expérience; du problème d’accès au crédit à cause de la frilosité des banques et de la mauvaise qualité des plans d’affaires que les jeunes peuvent présenter au financement.
Ces difficultés sont d’autant plus vraies qu’on les voit apparaitre clairement dans les statistiques disponibles sur la question. En effet, sur les 100 000 nouveaux jeunes qui se présentent chaque année sur le marché de l’emploi : 12.500 pourraient être des entrepreneurs soit 12,5% d’entre eux. Seulement 1000 d’entre eux prennent la décision d’emprunter cette voie et enfin moins de 100 soit 0,1% des 1000 sont financés.
Pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole jeune, il faut encourager de manière permanente les programmes d’entrepreneuriat rural en vue de lutter contre le sous-emploi exacerbé ; ceci pourrait se traduire par l’octroi des petits financements par le truchement des IMFs pour faire face aux problèmes d’intrants et de matériels agricoles.
Aussi, il faut instaurer des programmes d’installation groupée des jeunes dans des secteurs économiques préalablement identifiés et ayant fait l’objet d’étude minutieuse de la part des spécialistes ; diversifier les programmes d’installation des jeunes dans l’auto-emploi surtout les femmes et les jeunes en milieu rural en mettant un bon dispositif d’encadrement adapté à leur situation.
Mahamane Maïga