La rentrée scolaire 2018- 2019 a été effectuée le lundi 1er novembre 2019 au Mali. Mais seulement ceux des établissements publics ont effectivement fait leur rentrée. Tandis que le secteur privé est resté fermé. Cela concerne précisément les écoles privées du Mali regroupées en Association des Promoteurs d’Ecoles Privées du Mali (AEPAM).
Les responsables de cette Association ont déclenché une grève illimitée le dimanche 30 septembre 2018 au terme de leur réunion. Ils justifient cette décision de bouder les cours dès le premier jour de la rentrée pour le motif suivant : le non paiement à temps des subventions des promoteurs d’Ecoles privées par l’Etat malien. L’AEPAM réclame ainsi le montant de 11 milliards de FCFA.
Cette grève est la suite logique de la réunion de restitution de l’AEPAM en mi- août dernier à son siège à l’ESGAF de Hamdallaye à ses militants, suite à la décision du percepteur général des recettes du District de Bamako. Ce dernier conditionne le paiement des frais scolaires et demi-bourses de l’année 2017-2018 à l’établissement des états individuels de paiement. En réaction, le bureau de l’AEPAM a catégoriquement rejeté cette option. Avant de suspendre sa participation à toutes les activités pédagogiques du département jusqu’au paiement de leur droit sur la base de l’état global.
Il faut noter que ces subventions se chiffrent entre 10 à 50 millions de FCFA par établissement. L’AEPAM entend se battre jusqu’à la satisfaction de leur revendication. C’est donc des milliers d’enfants d’élèves qui sont victimes de cette situation et se trouvent ainsi privés de leur droit à l’éducation, l’un de leurs droits fondamentaux.
Mahamane Maïga
Les responsables de cette Association ont déclenché une grève illimitée le dimanche 30 septembre 2018 au terme de leur réunion. Ils justifient cette décision de bouder les cours dès le premier jour de la rentrée pour le motif suivant : le non paiement à temps des subventions des promoteurs d’Ecoles privées par l’Etat malien. L’AEPAM réclame ainsi le montant de 11 milliards de FCFA.
Cette grève est la suite logique de la réunion de restitution de l’AEPAM en mi- août dernier à son siège à l’ESGAF de Hamdallaye à ses militants, suite à la décision du percepteur général des recettes du District de Bamako. Ce dernier conditionne le paiement des frais scolaires et demi-bourses de l’année 2017-2018 à l’établissement des états individuels de paiement. En réaction, le bureau de l’AEPAM a catégoriquement rejeté cette option. Avant de suspendre sa participation à toutes les activités pédagogiques du département jusqu’au paiement de leur droit sur la base de l’état global.
Il faut noter que ces subventions se chiffrent entre 10 à 50 millions de FCFA par établissement. L’AEPAM entend se battre jusqu’à la satisfaction de leur revendication. C’est donc des milliers d’enfants d’élèves qui sont victimes de cette situation et se trouvent ainsi privés de leur droit à l’éducation, l’un de leurs droits fondamentaux.
Mahamane Maïga