Le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) arrive à son terme le 31 décembre 2018. La mise en œuvre de cette stratégie a permis d’enregistrer des résultats jugés globalement satisfaisants. Ainsi, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est établi à 5,8% en 2016 et à 5,3% en 2017, après avoir été de 6,0% en 2015 et 7,0% en 2014, a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances.
Quant aux perspectives pour l’année 2018, elles restent favorables dans le prolongement des deux premières années du CREDD avec une croissance robuste prévue de 5 %.
En outre, la gestion financière publique est marquée par un accroissement significatif des recettes budgétaires et une maîtrise des dépenses publiques, conduisant à une soutenabilité budgétaire accrue. Cette approche a permis de dégager un espace budgétaire pour faire face à l’ensemble des obligations régaliennes de l’Etat.
«L’inflation est contenue dans les limites de la norme communautaire de 3% culminante, et le Mali respecte en grande partie les critères de convergence communautaire», a dit Dr Boubou Cissé. «Du coup, ces performances ont permis de hisser notre pays au rang de troisième économie dans l’espace de l’UEMOA, malgré un contexte sécuritaire peu favorable», a-t-il ajouté.
En dépit de ces résultats appréciables, Dr Boubou Cissé reconnaît que de nombreux défis restent encore à relever dans les principaux domaines et secteurs de développement, notamment le défi sécuritaire qui reste immense avec le déplacement du périmètre géographique de l’insécurité au centre du pays.
Aussi, la gouvernance, sous toutes ses formes, demeure un des principaux défis de notre pays et devrait s’améliorer de façon significative en permettant plus de recevabilité, de transparence, de responsabilisation des citoyens et des communautés.
Pour capitaliser les points positifs et desserrer les contraintes qui entravent la pleine atteinte des résultats de nos politiques publiques, le ministre de l’Economie et des Finances estime qu’il faudrait mettre le cap sur la formation d’une nouvelle stratégie nationale de développement.
Mahamane Maïga
Quant aux perspectives pour l’année 2018, elles restent favorables dans le prolongement des deux premières années du CREDD avec une croissance robuste prévue de 5 %.
En outre, la gestion financière publique est marquée par un accroissement significatif des recettes budgétaires et une maîtrise des dépenses publiques, conduisant à une soutenabilité budgétaire accrue. Cette approche a permis de dégager un espace budgétaire pour faire face à l’ensemble des obligations régaliennes de l’Etat.
«L’inflation est contenue dans les limites de la norme communautaire de 3% culminante, et le Mali respecte en grande partie les critères de convergence communautaire», a dit Dr Boubou Cissé. «Du coup, ces performances ont permis de hisser notre pays au rang de troisième économie dans l’espace de l’UEMOA, malgré un contexte sécuritaire peu favorable», a-t-il ajouté.
En dépit de ces résultats appréciables, Dr Boubou Cissé reconnaît que de nombreux défis restent encore à relever dans les principaux domaines et secteurs de développement, notamment le défi sécuritaire qui reste immense avec le déplacement du périmètre géographique de l’insécurité au centre du pays.
Aussi, la gouvernance, sous toutes ses formes, demeure un des principaux défis de notre pays et devrait s’améliorer de façon significative en permettant plus de recevabilité, de transparence, de responsabilisation des citoyens et des communautés.
Pour capitaliser les points positifs et desserrer les contraintes qui entravent la pleine atteinte des résultats de nos politiques publiques, le ministre de l’Economie et des Finances estime qu’il faudrait mettre le cap sur la formation d’une nouvelle stratégie nationale de développement.
Mahamane Maïga