L'édition 2019 d'Objectif croissance souligne que le fléchissement de la croissance intervient alors que la mondialisation, la transformation numérique, le vieillissement démographique et la dégradation de l'environnement sont des déterminants essentiels des évolutions économiques. Pour mieux gérer ces méga tendances, les gouvernements doivent sélectionner avec soin, préparer, hiérarchiser et mettre en œuvre des réformes structurelles spécifiques à leur pays renforçant la croissance à long terme, améliorant la compétitivité et la productivité, créant des emplois, permettant de mieux préserver l'environnement et garantissant l'égalité des chances à tous.
Dans l'édition de cette année sont présentées les principales priorités de réformes structurelles dans 46 économies membres et non membres de l'OCDE, ainsi qu'une évaluation des progrès accomplis par les pays concernant des réformes clés au cours des dernières années. Le rapport souligne que le rythme des réformes a été décevant en 2017-2018, et ne relève aucun signe d'accélération imminente par rapport au rythme déjà modéré des réformes observé au cours des deux années antérieures.
«Alors que la croissance ralentit et que les nouvelles technologies transforment rapidement nos économies, il est urgent de poursuivre les efforts de réforme afin de favoriser une croissance durable et inclusive»,a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, lors du lancement du rapport à l'approche de la réunion des ministres des Finances du Groupe des Sept (G7) organisée les 17 et 18 juillet à Chantilly, en France.
«Objectif croissance indique aux responsables de l'action publique dans quels domaines ils doivent concentrer leurs efforts pour renforcer la croissance, améliorer l'égalité des chances et l'inclusion, tout en améliorant la durabilité environnementale. Nos recommandations clés dépassent le cadre du G7 et valent pour toutes les économies de l'OCDE et les principales économies non membres : c'est maintenant qu'il faut réformer, pour améliorer la vie des générations actuelles et futures !»
Le ministre français de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, hôte de la réunion des ministres des Finances du G7 de cette année, a ajouté : «Assurer une croissance forte, inclusive et durable est un défi pour tous les pays du G7. En France, nous prenons cela très au sérieux, comme en témoignent les réformes du marché du travail, de l'éducation et de la fiscalité adoptées par notre gouvernement ces dernières années pour améliorer la compétitivité et transformer l'économie compte tenu des transitions écologique et numérique. Au nom du gouvernement, je suis heureux que la publication de l'OCDE Objectif Croissance reconnaisse nos efforts. Et nous allons poursuivre les réformes et investir dans l'innovation, qui est la clé de la croissance de demain ! »
L'édition 2019 d'Objectif croissance souligne que les réformes à engager en priorité pour favoriser une croissance inclusive diffèrent suivant les pays. Un point commun à nombre d'entre eux est qu'ils peuvent améliorer l'égalité des chances entre les travailleurs et les entreprises.
Enfin, les réformes destinées à renforcer la concurrence sur les marchés des biens et services sont souvent difficiles. L'ouverture des marchés à l'entrée de nouveaux acteurs, à la concurrence ainsi qu'aux échanges internationaux et aux investissement étrangers est cependant essentielle pour l'innovation, la diffusion des technologies numériques et, in fine, la croissance de la productivité et l'inclusion sociale. Ces réformes figurent toujours parmi les priorités les plus fréquemment mises en avant dans Objectif croissance.
Un des points clés de l'édition de cette année réside dans une focalisation accrue sur les réformes destinées à rendre la croissance durable d'un point de vue écologique. Reconnaissant les problèmes majeurs que représentent toujours la pollution, le changement climatique et la durabilité environnementale, le rapport recommande aux pays de mieux utiliser la fiscalité environnementale, de supprimer progressivement les subventions agricoles et les allègements fiscaux préjudiciables à l'environnement, et de prendre des mesures complémentaires pour réduire les émissions liées aux transports, notamment en investissant davantage dans des transports publics de meilleure qualité et à faibles émissions.
Pathé TOURE
Dans l'édition de cette année sont présentées les principales priorités de réformes structurelles dans 46 économies membres et non membres de l'OCDE, ainsi qu'une évaluation des progrès accomplis par les pays concernant des réformes clés au cours des dernières années. Le rapport souligne que le rythme des réformes a été décevant en 2017-2018, et ne relève aucun signe d'accélération imminente par rapport au rythme déjà modéré des réformes observé au cours des deux années antérieures.
«Alors que la croissance ralentit et que les nouvelles technologies transforment rapidement nos économies, il est urgent de poursuivre les efforts de réforme afin de favoriser une croissance durable et inclusive»,a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, lors du lancement du rapport à l'approche de la réunion des ministres des Finances du Groupe des Sept (G7) organisée les 17 et 18 juillet à Chantilly, en France.
«Objectif croissance indique aux responsables de l'action publique dans quels domaines ils doivent concentrer leurs efforts pour renforcer la croissance, améliorer l'égalité des chances et l'inclusion, tout en améliorant la durabilité environnementale. Nos recommandations clés dépassent le cadre du G7 et valent pour toutes les économies de l'OCDE et les principales économies non membres : c'est maintenant qu'il faut réformer, pour améliorer la vie des générations actuelles et futures !»
Le ministre français de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, hôte de la réunion des ministres des Finances du G7 de cette année, a ajouté : «Assurer une croissance forte, inclusive et durable est un défi pour tous les pays du G7. En France, nous prenons cela très au sérieux, comme en témoignent les réformes du marché du travail, de l'éducation et de la fiscalité adoptées par notre gouvernement ces dernières années pour améliorer la compétitivité et transformer l'économie compte tenu des transitions écologique et numérique. Au nom du gouvernement, je suis heureux que la publication de l'OCDE Objectif Croissance reconnaisse nos efforts. Et nous allons poursuivre les réformes et investir dans l'innovation, qui est la clé de la croissance de demain ! »
L'édition 2019 d'Objectif croissance souligne que les réformes à engager en priorité pour favoriser une croissance inclusive diffèrent suivant les pays. Un point commun à nombre d'entre eux est qu'ils peuvent améliorer l'égalité des chances entre les travailleurs et les entreprises.
Enfin, les réformes destinées à renforcer la concurrence sur les marchés des biens et services sont souvent difficiles. L'ouverture des marchés à l'entrée de nouveaux acteurs, à la concurrence ainsi qu'aux échanges internationaux et aux investissement étrangers est cependant essentielle pour l'innovation, la diffusion des technologies numériques et, in fine, la croissance de la productivité et l'inclusion sociale. Ces réformes figurent toujours parmi les priorités les plus fréquemment mises en avant dans Objectif croissance.
Un des points clés de l'édition de cette année réside dans une focalisation accrue sur les réformes destinées à rendre la croissance durable d'un point de vue écologique. Reconnaissant les problèmes majeurs que représentent toujours la pollution, le changement climatique et la durabilité environnementale, le rapport recommande aux pays de mieux utiliser la fiscalité environnementale, de supprimer progressivement les subventions agricoles et les allègements fiscaux préjudiciables à l'environnement, et de prendre des mesures complémentaires pour réduire les émissions liées aux transports, notamment en investissant davantage dans des transports publics de meilleure qualité et à faibles émissions.
Pathé TOURE