Selon le rapport, dans un contexte où la demande pour les services de transport maritime croît plus rapidement que l’offre, les nouvelles technologies pourraient déboucher sur des gains d’efficacité indispensables en matière de coût, de temps et de protection de l’environnement.
«La numérisation peut apporter un nouveau souffle au commerce maritime mondial, à condition d’être bien exploitée», a fait remarquer le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi, à l’occasion du lancement du rapport, dont on célèbre cette année le cinquantenaire depuis sa première parution en 1968.
Les diverses initiatives et partenariats en cours qui font appel à la technologie des chaînes de blocs permettraient de suivre les marchandises et de rendre visible l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Selon le rapport, cette technologie peut aussi être utilisée pour enregistrer des informations sur les navires, notamment sur les risques et les aléas mondiaux, pour intégrer les contrats et les polices d’assurance maritime de manière judicieuse et pour numériser et automatiser les formulaires et les documents.
«Les navires et leurs marchandises deviennent partie intégrante de l’Internet des objets en combinant des systèmes embarqués et des plateformes numériques. Les pays en développement devront s’assurer que leurs technologies de l’information et leurs systèmes de transport soient prêts à être connectés aux réseaux logistiques mondiaux», selon Shamika N. Sirimanne, Directrice de la Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED.
De nombreux progrès technologiques peuvent trouver leur application dans les ports et les terminaux tout en permettant aux acteurs portuaires d’innover et de créer de la valeur ajoutée sous la forme d’une efficience accrue, d’une productivité plus élevée, d’une plus grande sécurité et d’une meilleure protection de l’environnement. Concrètement, la numérisation peut permettre de disposer d ‘un plus grand nombre de données pour suivre et évaluer les opérations portuaires dans le but d’améliorer la prise de décisions et la planification. Elle peut aussi accroître l’efficience, la productivité et la sécurité des ports et améliorer leur performance environnementale.
Compte tenu de ce qui précède, les ports et les terminaux du monde entier ont besoin de réévaluer leur rôle dans la logistique maritime mondiale et de bien se préparer à adopter et à exploiter les innovations et les technologies découlant de la numérisation.
L’un des principaux enjeux consistera néanmoins à mettre en place l’interopérabilité afin que les données puissent être échangées sans discontinuité, tout en garantissant la cybersécurité et la protection des données commercialement sensibles ainsi que les données privées, notamment compte tenu du nouveau règlement général sur la protection des données de l’Union européenne.
En ce qui concerne les navires autonomes, les motifs de préoccupation portent non seulement sur la sûreté, la sécurité et la cybersécurité, mais aussi sur la menace qui pèse sur les emplois des gens de mer, dont la majorité est originaire des pays en développement.
Pathé TOURE
«La numérisation peut apporter un nouveau souffle au commerce maritime mondial, à condition d’être bien exploitée», a fait remarquer le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi, à l’occasion du lancement du rapport, dont on célèbre cette année le cinquantenaire depuis sa première parution en 1968.
Les diverses initiatives et partenariats en cours qui font appel à la technologie des chaînes de blocs permettraient de suivre les marchandises et de rendre visible l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Selon le rapport, cette technologie peut aussi être utilisée pour enregistrer des informations sur les navires, notamment sur les risques et les aléas mondiaux, pour intégrer les contrats et les polices d’assurance maritime de manière judicieuse et pour numériser et automatiser les formulaires et les documents.
«Les navires et leurs marchandises deviennent partie intégrante de l’Internet des objets en combinant des systèmes embarqués et des plateformes numériques. Les pays en développement devront s’assurer que leurs technologies de l’information et leurs systèmes de transport soient prêts à être connectés aux réseaux logistiques mondiaux», selon Shamika N. Sirimanne, Directrice de la Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED.
De nombreux progrès technologiques peuvent trouver leur application dans les ports et les terminaux tout en permettant aux acteurs portuaires d’innover et de créer de la valeur ajoutée sous la forme d’une efficience accrue, d’une productivité plus élevée, d’une plus grande sécurité et d’une meilleure protection de l’environnement. Concrètement, la numérisation peut permettre de disposer d ‘un plus grand nombre de données pour suivre et évaluer les opérations portuaires dans le but d’améliorer la prise de décisions et la planification. Elle peut aussi accroître l’efficience, la productivité et la sécurité des ports et améliorer leur performance environnementale.
Compte tenu de ce qui précède, les ports et les terminaux du monde entier ont besoin de réévaluer leur rôle dans la logistique maritime mondiale et de bien se préparer à adopter et à exploiter les innovations et les technologies découlant de la numérisation.
L’un des principaux enjeux consistera néanmoins à mettre en place l’interopérabilité afin que les données puissent être échangées sans discontinuité, tout en garantissant la cybersécurité et la protection des données commercialement sensibles ainsi que les données privées, notamment compte tenu du nouveau règlement général sur la protection des données de l’Union européenne.
En ce qui concerne les navires autonomes, les motifs de préoccupation portent non seulement sur la sûreté, la sécurité et la cybersécurité, mais aussi sur la menace qui pèse sur les emplois des gens de mer, dont la majorité est originaire des pays en développement.
Pathé TOURE