Il faut rappeler que le nombre total de réformes introduites l’an dernier ressort à 83, contre 80 l’année précédente, ce qui porte à 798 le nombre de réformes enregistrées ces 15 dernières années dans les 48 économies de la région couvertes par le rapport Doing Business, dont l’édition 2018, consacrée à la création d’emplois, paraît aujourd’hui.
Selon le rapport, l’Afrique subsaharienne est globalement la région la plus représentée dans le classement 2018 des pays les plus réformateurs, avec trois pays placés dans le top 10 mondial : le Malawi, le Nigéria et la Zambie. Au Malawi, les quatre réformes mises en œuvre ont sensiblement amélioré l’obtention de prêts, grâce à l’adoption d’une nouvelle législation qui définit clairement les règles de faillite et à la création d’un bureau de crédit.
Au Nigéria, les améliorations portent à la fois sur l’obtention de prêts, le bureau de crédit autorisant désormais les emprunteurs à consulter leurs dossiers, et sur la création d’entreprise, l’introduction de timbres fiscaux électroniques ayant accéléré l’enregistrement des documents. En Zambie, l’obtention de prêts a également progressé, avec l’adoption d’une loi sur les biens meubles et la création d’un registre des nantissements.
On indique que l’an dernier, l’essentiel des efforts de réforme en Afrique subsaharienne a porté sur le commerce transfrontalier et la création d’entreprise (15 réformes dans chacun de ces domaines), devant l’obtention des permis de construire, la région étant à l’origine de 64 % des réformes mises en œuvre dans ce secteur dans le monde (14 sur 22). La Zambie a introduit un système douanier automatisé pour faciliter les échanges transfrontaliers, une amélioration à laquelle ont contribué l’Angola et le Mozambique en renforçant leurs infrastructures portuaires.
Mahamane MAIGA
Selon le rapport, l’Afrique subsaharienne est globalement la région la plus représentée dans le classement 2018 des pays les plus réformateurs, avec trois pays placés dans le top 10 mondial : le Malawi, le Nigéria et la Zambie. Au Malawi, les quatre réformes mises en œuvre ont sensiblement amélioré l’obtention de prêts, grâce à l’adoption d’une nouvelle législation qui définit clairement les règles de faillite et à la création d’un bureau de crédit.
Au Nigéria, les améliorations portent à la fois sur l’obtention de prêts, le bureau de crédit autorisant désormais les emprunteurs à consulter leurs dossiers, et sur la création d’entreprise, l’introduction de timbres fiscaux électroniques ayant accéléré l’enregistrement des documents. En Zambie, l’obtention de prêts a également progressé, avec l’adoption d’une loi sur les biens meubles et la création d’un registre des nantissements.
On indique que l’an dernier, l’essentiel des efforts de réforme en Afrique subsaharienne a porté sur le commerce transfrontalier et la création d’entreprise (15 réformes dans chacun de ces domaines), devant l’obtention des permis de construire, la région étant à l’origine de 64 % des réformes mises en œuvre dans ce secteur dans le monde (14 sur 22). La Zambie a introduit un système douanier automatisé pour faciliter les échanges transfrontaliers, une amélioration à laquelle ont contribué l’Angola et le Mozambique en renforçant leurs infrastructures portuaires.
Mahamane MAIGA