L’aménagement hydroélectrique de Koukoutamba est situé en territoire guinéen sur le Bafing, principal affluent du fleuve Sénégal, à environ 570 km au nord-est de la capitale Conakry. Il se compose principalement du barrage, de lignes HT de transport d’énergie, d’une route d’accès de 150 Km et de la cité du Maître de l’ouvrage.
Koukoutamba va constituer le quatrième et plus grand aménagement hydroélectrique réalisé par l’OMVS, après ceux de Manantali (2002), de Félou (2013), et Gouina (en cours de construction). Le coût du projet est estimé à 812 millions USD. Le mode de financement retenu est l’Engineering Procurement Construction (EPCF), c’est-à-dire construction clé en mains, avec apport de financement. C’est le premier projet de l’OMVS conçu selon ce mode de financement. Le délai prévisionnel de réalisation des travaux est de quatre ans.
La centrale aura une puissance installée de 294 MW pour un productible moyen annuel de 888 GWh. Deux lignes de transport à haute tension de 225 KV d’une longueur totale cumulée d’environ 600 km partent de la centrale, la première vers Conakry via le poste d’interconnexion sous régional de Linsan et la seconde vers le barrage de Manantali. Elles permettront de raccorder le réseau électrique guinéen au réseau de l’OMVS, appelé réseau interconnecté de Manantali (RIMA).
L’ouvrage participera également à la régularisation des débits du fleuve Sénégal, au profit des activités liées à l’agriculture, la navigation, la fourniture d’eau potable, la pêche et la préservation des écosystèmes du bassin.
Pour rappel, l’OMVS participe activement à l’approvisionnement des Etats membres en énergie en vendant de l’électricité aux différentes sociétés nationales en charge de l’électricité. En l’état actuel, 260 MW sont produits par les centrales de Manantali et de Félou et acheminés par le Réseau interconnecté de Manantali (RIMA).
Mahamane Maïga
Koukoutamba va constituer le quatrième et plus grand aménagement hydroélectrique réalisé par l’OMVS, après ceux de Manantali (2002), de Félou (2013), et Gouina (en cours de construction). Le coût du projet est estimé à 812 millions USD. Le mode de financement retenu est l’Engineering Procurement Construction (EPCF), c’est-à-dire construction clé en mains, avec apport de financement. C’est le premier projet de l’OMVS conçu selon ce mode de financement. Le délai prévisionnel de réalisation des travaux est de quatre ans.
La centrale aura une puissance installée de 294 MW pour un productible moyen annuel de 888 GWh. Deux lignes de transport à haute tension de 225 KV d’une longueur totale cumulée d’environ 600 km partent de la centrale, la première vers Conakry via le poste d’interconnexion sous régional de Linsan et la seconde vers le barrage de Manantali. Elles permettront de raccorder le réseau électrique guinéen au réseau de l’OMVS, appelé réseau interconnecté de Manantali (RIMA).
L’ouvrage participera également à la régularisation des débits du fleuve Sénégal, au profit des activités liées à l’agriculture, la navigation, la fourniture d’eau potable, la pêche et la préservation des écosystèmes du bassin.
Pour rappel, l’OMVS participe activement à l’approvisionnement des Etats membres en énergie en vendant de l’électricité aux différentes sociétés nationales en charge de l’électricité. En l’état actuel, 260 MW sont produits par les centrales de Manantali et de Félou et acheminés par le Réseau interconnecté de Manantali (RIMA).
Mahamane Maïga