«L'indice de la production industrielle, corrigé des variations saisonnières (CVS), a rompu avec sa tendance baissière, en augmentant de 1,8% en avril 2019, après un recul de 12,8% en mars et 1,4% en février. L'évolution de l'activité industrielle tient à la hausse notée au niveau de l'ensemble des compartiments (production manufacturière, production d’énergie et activités extractives) », lit-on dans le document reçu au Journal de l’économie malienne (Lejecom).
Selon la Bceao, le regain de dynamisme des activités manufacturières est attribuable essentiellement à la hausse de la production des produits alimentaires, du caoutchouc et matières plastiques, ainsi que des produits métallurgiques de base, renforcée par le redressement des produits chimiques et d'articles d'habillement. La baisse des produits pétroliers raffinés, des autres produits minéraux non métalliques et des ouvrages en métaux a tempéré la tendance.
«La hausse de la production des activités extractives est essentiellement imputable à celle de l'extraction du minerai d'uranium et de thorium au Niger (+40,7% contre -54,7% en mars 2019) et de la production du pétrole brute et gaz naturel en Côte d'Ivoire (+5,4% contre +3,4%).
Cette tendance a été atténuée par la poursuite de la tendance baissière de la production d'or en Côte d'Ivoire (-24,7% contre +7,7), au Burkina (-10,1% contre -5,6%) et au Sénégal (-1,9% contre -9,0%) et des autres minerais en Côte d'Ivoire (-40,2% contre -54,4%), au Togo (-45,3% contre -34,3%) et au Sénégal (-35,8% contre +10,3%) », détaille la Bceao.
L'accroissement de la production d'énergie est noté dans l'ensemble des pays de l'Union, à l'exception de la Guinée-Bissau, du Mali et du Sénégal où une baisse a été observée. Les hausses les plus importantes sont localisées au Niger, au Burkina et en Côte d'Ivoire.
Adou FAYE
Selon la Bceao, le regain de dynamisme des activités manufacturières est attribuable essentiellement à la hausse de la production des produits alimentaires, du caoutchouc et matières plastiques, ainsi que des produits métallurgiques de base, renforcée par le redressement des produits chimiques et d'articles d'habillement. La baisse des produits pétroliers raffinés, des autres produits minéraux non métalliques et des ouvrages en métaux a tempéré la tendance.
«La hausse de la production des activités extractives est essentiellement imputable à celle de l'extraction du minerai d'uranium et de thorium au Niger (+40,7% contre -54,7% en mars 2019) et de la production du pétrole brute et gaz naturel en Côte d'Ivoire (+5,4% contre +3,4%).
Cette tendance a été atténuée par la poursuite de la tendance baissière de la production d'or en Côte d'Ivoire (-24,7% contre +7,7), au Burkina (-10,1% contre -5,6%) et au Sénégal (-1,9% contre -9,0%) et des autres minerais en Côte d'Ivoire (-40,2% contre -54,4%), au Togo (-45,3% contre -34,3%) et au Sénégal (-35,8% contre +10,3%) », détaille la Bceao.
L'accroissement de la production d'énergie est noté dans l'ensemble des pays de l'Union, à l'exception de la Guinée-Bissau, du Mali et du Sénégal où une baisse a été observée. Les hausses les plus importantes sont localisées au Niger, au Burkina et en Côte d'Ivoire.
Adou FAYE