Ce lancement est l’aboutissement d’un long processus. Le premier jalon d’implémentation d’un point IXP au Mali ayant été posé en 2013. D’où le soulagement du président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications/TIC et des postes (Amrtp), Cheick Sidi Nimaga. «Mettre en commun les ressources de différentes connexions aussi bien privées que publiques pour échanger sans transiter par l’extérieur, du trafic Internet national sera désormais possible au Mali», a-t-il souligné.
Le patron de l’Amrtp a aussi a affirmé que ce nouveau procédé permettra aux consommateurs d’accéder facilement aux données des structures gouvernementales qui leur sont destinées et aux universités et écoles de s’interconnecter pour satisfaire leur besoin de partage d’informations.
Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a pour sa part salué l’engagement de tous ceux qui ont adhéré à ce projet qui a été réalisé grâce à l’accompagnement de la commission de l’Union africaine. Selon lui, l’objectif du point d’échange Internet du Mali, le 16ème en Afrique, est de faire en sorte que le trafic local soit géré au niveau local. Toute chose qui, dit-il, constitue un gage de souveraineté numérique pour impulser un développement maîtrisé des contenus locaux.
« Parallèlement, le trafic longue distance devient meilleur car délesté du trafic local », a indiqué le ministre qui note avec espoir que la réussite de ce point d’échange favorisera, dans un futur proche, le développement de nouveaux services à valeur ajoutée et la création d’emplois au Mali. Interconnexion directe, réduction des coûts, gain de temps, sécurisation du trafic national, optimisation de la bande passante à l’international sont entre autres, les avantages qu’offrent le point d’échange Internet.
Le ministre a enfin rassuré que son département reste ouvert aux initiatives de développement de contenus maliens et de services de messagerie gratuits pour les Maliens à l’image de Yahoo, Gmail, etc.
Mahamane Maïga
Le patron de l’Amrtp a aussi a affirmé que ce nouveau procédé permettra aux consommateurs d’accéder facilement aux données des structures gouvernementales qui leur sont destinées et aux universités et écoles de s’interconnecter pour satisfaire leur besoin de partage d’informations.
Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a pour sa part salué l’engagement de tous ceux qui ont adhéré à ce projet qui a été réalisé grâce à l’accompagnement de la commission de l’Union africaine. Selon lui, l’objectif du point d’échange Internet du Mali, le 16ème en Afrique, est de faire en sorte que le trafic local soit géré au niveau local. Toute chose qui, dit-il, constitue un gage de souveraineté numérique pour impulser un développement maîtrisé des contenus locaux.
« Parallèlement, le trafic longue distance devient meilleur car délesté du trafic local », a indiqué le ministre qui note avec espoir que la réussite de ce point d’échange favorisera, dans un futur proche, le développement de nouveaux services à valeur ajoutée et la création d’emplois au Mali. Interconnexion directe, réduction des coûts, gain de temps, sécurisation du trafic national, optimisation de la bande passante à l’international sont entre autres, les avantages qu’offrent le point d’échange Internet.
Le ministre a enfin rassuré que son département reste ouvert aux initiatives de développement de contenus maliens et de services de messagerie gratuits pour les Maliens à l’image de Yahoo, Gmail, etc.
Mahamane Maïga