L’objectif recherché à travers cette mission est de convaincre les opérateurs économiques maliens à fréquenter de nouveau le Port Autonome d’Abidjan (PAA) d’Abidjan. En effet, avant la crise ivoirienne, le PAA était le port le plus fréquenté par les pays de l’hinterland dont le Mali pour leurs activités d’import-export. Mais depuis plusieurs années, une grande partie des importations maliennes passe par les Ports de Dakar, Cotonou et Téma au Ghana.
Les autorités portuaires ivoiriennes font désormais du retour de ses anciens partenaires une priorité. En témoigne cette grande offensive commerciale avec les représentants de toutes les structures intervenant dans l’activité portuaire et du monde des affaires ivoiriens.
Le président du Conseil malien des chargeurs, Ousmane Babalaye Dao a salué cette démarche qu’il juge nécessaire vu le niveau de baisse des importations maliennes vers la Côte d’Ivoire.
Tout en se réjouissant de l’accueil des Maliens, le chef de Cabinet du ministre ivoirien des Transports de souligner que le PAA est le port naturel du Mali. Il a exprimé la volonté des autorités ivoiriennes à ne ménager aucun effort pour soutenir les actions de la communauté portuaire.
Pour le Directeur général du PAA, Hien Yacouba SIE, sa direction générale a initiée depuis 2012 un ambitieux programme d’investissements avec pour objectif de permettre au PAA d’être compétitif en termes d’infrastructures et de la qualité des prestations. Ce programme est axé sur l’élargissement et l’approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi, la construction d’un second terminal à conteneurs couplé avec la création d’un terminal Roro, la modernisation du port de pêche, la création de terrains supplémentaires par remblaiement de la baie lagunaire de Bridi-Biélty pour l’implantation de nouvelles unités industrielles et la construction d’un pont reliant la zone portuaire à la commune de Marcory, la création d’un terminal céréalier, la création d’un terminal minéralier et d’une zone de logistique au PK 27 pour le stationnement des camions.
Ce programme qui couvre la période 2012-2019, devra coûter plus de 760 milliards de FCFA à l’Etat ivoirien.
Tout en saluant ces réalisations, les opérateurs économiques maliens ont posé les difficultés concrètes qu’ils rencontrent actuellement au port d’Abidjan. Elles sont relatives à la lenteur dans le traitement des dossiers, au coût élevé des prestations, au délai de franchise jugé court, aux surplus de frais pour les camions, l’insuffisance de parking etc.
En tout cas, les autorités portuaires ont donné des réponses à ces préoccupations et ont annoncé de grands travaux routiers vers le Mali.
Ibrahim Youssef
Les autorités portuaires ivoiriennes font désormais du retour de ses anciens partenaires une priorité. En témoigne cette grande offensive commerciale avec les représentants de toutes les structures intervenant dans l’activité portuaire et du monde des affaires ivoiriens.
Le président du Conseil malien des chargeurs, Ousmane Babalaye Dao a salué cette démarche qu’il juge nécessaire vu le niveau de baisse des importations maliennes vers la Côte d’Ivoire.
Tout en se réjouissant de l’accueil des Maliens, le chef de Cabinet du ministre ivoirien des Transports de souligner que le PAA est le port naturel du Mali. Il a exprimé la volonté des autorités ivoiriennes à ne ménager aucun effort pour soutenir les actions de la communauté portuaire.
Pour le Directeur général du PAA, Hien Yacouba SIE, sa direction générale a initiée depuis 2012 un ambitieux programme d’investissements avec pour objectif de permettre au PAA d’être compétitif en termes d’infrastructures et de la qualité des prestations. Ce programme est axé sur l’élargissement et l’approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi, la construction d’un second terminal à conteneurs couplé avec la création d’un terminal Roro, la modernisation du port de pêche, la création de terrains supplémentaires par remblaiement de la baie lagunaire de Bridi-Biélty pour l’implantation de nouvelles unités industrielles et la construction d’un pont reliant la zone portuaire à la commune de Marcory, la création d’un terminal céréalier, la création d’un terminal minéralier et d’une zone de logistique au PK 27 pour le stationnement des camions.
Ce programme qui couvre la période 2012-2019, devra coûter plus de 760 milliards de FCFA à l’Etat ivoirien.
Tout en saluant ces réalisations, les opérateurs économiques maliens ont posé les difficultés concrètes qu’ils rencontrent actuellement au port d’Abidjan. Elles sont relatives à la lenteur dans le traitement des dossiers, au coût élevé des prestations, au délai de franchise jugé court, aux surplus de frais pour les camions, l’insuffisance de parking etc.
En tout cas, les autorités portuaires ont donné des réponses à ces préoccupations et ont annoncé de grands travaux routiers vers le Mali.
Ibrahim Youssef