Cette note reflète la croissance rapide de CBI qui a su se positionner comme une banque majeure du Burkina Faso. La perspective attachée à ces notations est stable. Simultanément, sur son échelle internationale, WARA , l’Agence ouest africaine de notation basée à Abidjan, rehausse la notation de CBI à iB+/Stable/iw-5. Les notations de CBI restent tributaires de la stabilité de l’environnement macro-économique du Burkina Faso. WARA justifie les notations de CBI et la perspective qui leur est attachée par le fait que la banque a su se créer une place importante sur le marché bancaire burkinabè.
En effet, le rehaussement de la note de CBI trouve son origine dans la gouvernance qui s’est beaucoup améliorée suite à la séparation des pouvoirs du PCA de ceux du Directeur Général, avec la nomination d’un nouveau Directeur Général en mai 2017. En effet, cela a eu pour conséquence une meilleure maitrise des spécificités du secteur bancaire et une volonté affichée en ce qui concerne le respect de la réglementation bancaire. A cela s’ajoute le fait que CBI a su consolider ses parts de marché et ainsi mieux assoir sa position de leader dans le secteur bancaire burkinabé. La croissance de la banque se poursuit, et son caractère innovant, combiné à une excellente gestion des risques, lui permet de se différencier de la concurrence. WARA estime que la solidité de la banque caractérisée par une forte capitalisation et une bonne rentabilité est un facteur positif de sa notation. « La notation de contrepartie de Coris Bank International ne bénéficie d’aucun facteur de support externe» précise Oumar Ndiaye, l’analyste principal en charge, pour WARA, de la notation de CBI.
Née en 2008 de la transformation de « La Financière du Burkina », qui était à l’origine un établissement financier en difficulté, CBI a connu une croissance rapide sur la période 2008-2013. Elle affiche, à fin 2017, un total bilan de 1133,4 milliards de FCFA qui la place première sur treize banques au Burkina Faso. Détenue majoritairement par la holding du Groupe, Coris Holding, CBI fait officiellement son entrée en bourse à la fin de l’année 2016, devenant ainsi la troisième société de droit burkinabè cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). La banque possède une quarantaine d’agences en ville et en campagne. « La gouvernance et la vision du développement de la banque dans un environnement changeant sont des facteurs déterminants dans la notation de CBI; les décisions sont prises efficacement et permettent à CBI d’envisager la construction d’un véritable groupe bancaire sous-régional » ajoute Oumar Ndiaye.
Une amélioration de la notation de CBI dépendra : d’une amélioration de la notation du Burkina Faso, ce qui parait peu probable à court terme ; du gain significatif et durable de parts de marché au Burkina Faso et dans la sous-région, permettant ainsi à CBI d’asseoir son importance systémique sur le long terme ; de la poursuite et de la montée en puissance de la diversification géographique de CBI, entamée dans l’UEMOA avec des filiales bancaires déjà implantées en Côte d’Ivoire au Mali et au Togo, et des succursales au Bénin et au Sénégal , permettant ainsi à CBI d’être moins dépendante de son marché domestique à moyen terme ; et de sa capacité à relever les défis réglementaires qui se présentent à elle en arrivant sans encombre à se conformer aux nouvelles normes que sont Bâle II/III et le Plan comptable bancaire révisé indique WARA.
Une détérioration de la notation de CBI serait la conséquence : d’une détérioration des résultats de CBI par une augmentation des défaillances de son portefeuille de clients et/ou par un manque de maîtrise des charges d’exploitation qui devront augmenter du fait de la croissance de l’activité; d’une matérialisation importante du risque social ou politique au Burkina Faso qui pourrait avoir un impact significatif sur l’économie ; de la perte de parts de marché sur son marché local ; ou de difficultés de CBI à se conformer aux nouvelles normes que sont Bâle II/III et le Plan comptable bancaire révisé , ajoute l’agence de notation.
A titre de référence, WARA estime que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est égale à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle de CBI contient autant de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement. Toutefois, le rehaussement de la notation actuelle de CBI reste tributaire de la hausse de celle du plafond national que WARA fixe à BBB+ au Burkina Faso.
Amadou Idrissa Dia
En effet, le rehaussement de la note de CBI trouve son origine dans la gouvernance qui s’est beaucoup améliorée suite à la séparation des pouvoirs du PCA de ceux du Directeur Général, avec la nomination d’un nouveau Directeur Général en mai 2017. En effet, cela a eu pour conséquence une meilleure maitrise des spécificités du secteur bancaire et une volonté affichée en ce qui concerne le respect de la réglementation bancaire. A cela s’ajoute le fait que CBI a su consolider ses parts de marché et ainsi mieux assoir sa position de leader dans le secteur bancaire burkinabé. La croissance de la banque se poursuit, et son caractère innovant, combiné à une excellente gestion des risques, lui permet de se différencier de la concurrence. WARA estime que la solidité de la banque caractérisée par une forte capitalisation et une bonne rentabilité est un facteur positif de sa notation. « La notation de contrepartie de Coris Bank International ne bénéficie d’aucun facteur de support externe» précise Oumar Ndiaye, l’analyste principal en charge, pour WARA, de la notation de CBI.
Née en 2008 de la transformation de « La Financière du Burkina », qui était à l’origine un établissement financier en difficulté, CBI a connu une croissance rapide sur la période 2008-2013. Elle affiche, à fin 2017, un total bilan de 1133,4 milliards de FCFA qui la place première sur treize banques au Burkina Faso. Détenue majoritairement par la holding du Groupe, Coris Holding, CBI fait officiellement son entrée en bourse à la fin de l’année 2016, devenant ainsi la troisième société de droit burkinabè cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). La banque possède une quarantaine d’agences en ville et en campagne. « La gouvernance et la vision du développement de la banque dans un environnement changeant sont des facteurs déterminants dans la notation de CBI; les décisions sont prises efficacement et permettent à CBI d’envisager la construction d’un véritable groupe bancaire sous-régional » ajoute Oumar Ndiaye.
Une amélioration de la notation de CBI dépendra : d’une amélioration de la notation du Burkina Faso, ce qui parait peu probable à court terme ; du gain significatif et durable de parts de marché au Burkina Faso et dans la sous-région, permettant ainsi à CBI d’asseoir son importance systémique sur le long terme ; de la poursuite et de la montée en puissance de la diversification géographique de CBI, entamée dans l’UEMOA avec des filiales bancaires déjà implantées en Côte d’Ivoire au Mali et au Togo, et des succursales au Bénin et au Sénégal , permettant ainsi à CBI d’être moins dépendante de son marché domestique à moyen terme ; et de sa capacité à relever les défis réglementaires qui se présentent à elle en arrivant sans encombre à se conformer aux nouvelles normes que sont Bâle II/III et le Plan comptable bancaire révisé indique WARA.
Une détérioration de la notation de CBI serait la conséquence : d’une détérioration des résultats de CBI par une augmentation des défaillances de son portefeuille de clients et/ou par un manque de maîtrise des charges d’exploitation qui devront augmenter du fait de la croissance de l’activité; d’une matérialisation importante du risque social ou politique au Burkina Faso qui pourrait avoir un impact significatif sur l’économie ; de la perte de parts de marché sur son marché local ; ou de difficultés de CBI à se conformer aux nouvelles normes que sont Bâle II/III et le Plan comptable bancaire révisé , ajoute l’agence de notation.
A titre de référence, WARA estime que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est égale à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle de CBI contient autant de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement. Toutefois, le rehaussement de la notation actuelle de CBI reste tributaire de la hausse de celle du plafond national que WARA fixe à BBB+ au Burkina Faso.
Amadou Idrissa Dia