Simultanément, sur son échelle internationale, WARA affirme la notation de SAPH et modifie sa perspective de la manière suivante : iB/Positive/iw-6. La notation reflète la position de leader de SAPH en Côte d’Ivoire, la gouvernance saine du groupe SIFCA, mais surtout la forte capacité d’adaptation de SAPH aux effets adverses des facteurs exogènes (volatilité des cours, pression concurrentielle, modification de l’environnement opérationnel).
« WARA note que la SAPH a su s’adapter à un environnement défavorable (baisse durable des cours du SICOM) avec la mise en place en 2014 d’un programme d’augmentation des capacités et d’optimisation des coûts qui commence à porter ses fruits » souligne Hamza HAJI, l’analyste en charge de la notation de SAPH. En outre, SAPH a profité de l’embellie des cours en fin 2016 et début 2017 pour restaurer ses marges. En revanche, la notation est contrainte par le caractère « mono-produit» de la société, sa dépendance au cours mondial du caoutchouc et l’environnement national, instable tant politiquement qu’économiquement. En particulier, dans un marché du caoutchouc structurellement excédentaire, la remontée durable des cours n’est pas attendue avant 2020. « Il appartient désormais à SAPH, sachant ce contexte, de poursuivre les efforts d’extension et de saturation de son outil de production pour renforcer sa position de leader sur le marché ».
Selon toujours l’agence de notation ouest africaine basée à Abidjan, une amélioration de la notation de SAPH est tributaire d'une remontée durable et structurelle des cours du SICOM.; d’innovations techniques dérivées de la recherche agronomique (notamment l’évolution des clones d’arbres) permettant d’augmenter durablement la productivité marginale des hévéas et leur résistance aux maladies et champignons; la poursuite des investissements et des efforts d’optimisation des coûts afin d’abaisser d’avantage le point mort; et d’une amélioration des processus industriels et de gestion, en particulier pour un meilleur contrôle de la qualité de ses achats.
Par contre une détérioration de la notation de la SAPH serait la conséquence : d’une nouvelle crise politique ou sanitaire impactant la Côte d’Ivoire ; de la perte de parts de marché de SAPH sur son marché domestique ; de la baisse significative et durable des cours du SICOM ; ou de l’apparition de nouvelles maladies ou champignons impactant la productivité des hévéas en Côte d’Ivoire, ou bien d’une catastrophe naturelle de grande envergure entraînant la destruction des plantations en Côte d’Ivoire (ces risques ne sont en effet pas assurés faute de contrepartie spécialisée).
La perspective est positive. WARA estime en effet que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est supérieure à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle de SAPH contient davantage de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement.
Amadou Idrissa Dia
« WARA note que la SAPH a su s’adapter à un environnement défavorable (baisse durable des cours du SICOM) avec la mise en place en 2014 d’un programme d’augmentation des capacités et d’optimisation des coûts qui commence à porter ses fruits » souligne Hamza HAJI, l’analyste en charge de la notation de SAPH. En outre, SAPH a profité de l’embellie des cours en fin 2016 et début 2017 pour restaurer ses marges. En revanche, la notation est contrainte par le caractère « mono-produit» de la société, sa dépendance au cours mondial du caoutchouc et l’environnement national, instable tant politiquement qu’économiquement. En particulier, dans un marché du caoutchouc structurellement excédentaire, la remontée durable des cours n’est pas attendue avant 2020. « Il appartient désormais à SAPH, sachant ce contexte, de poursuivre les efforts d’extension et de saturation de son outil de production pour renforcer sa position de leader sur le marché ».
Selon toujours l’agence de notation ouest africaine basée à Abidjan, une amélioration de la notation de SAPH est tributaire d'une remontée durable et structurelle des cours du SICOM.; d’innovations techniques dérivées de la recherche agronomique (notamment l’évolution des clones d’arbres) permettant d’augmenter durablement la productivité marginale des hévéas et leur résistance aux maladies et champignons; la poursuite des investissements et des efforts d’optimisation des coûts afin d’abaisser d’avantage le point mort; et d’une amélioration des processus industriels et de gestion, en particulier pour un meilleur contrôle de la qualité de ses achats.
Par contre une détérioration de la notation de la SAPH serait la conséquence : d’une nouvelle crise politique ou sanitaire impactant la Côte d’Ivoire ; de la perte de parts de marché de SAPH sur son marché domestique ; de la baisse significative et durable des cours du SICOM ; ou de l’apparition de nouvelles maladies ou champignons impactant la productivité des hévéas en Côte d’Ivoire, ou bien d’une catastrophe naturelle de grande envergure entraînant la destruction des plantations en Côte d’Ivoire (ces risques ne sont en effet pas assurés faute de contrepartie spécialisée).
La perspective est positive. WARA estime en effet que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est supérieure à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle de SAPH contient davantage de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement.
Amadou Idrissa Dia