Pour le moment, cette grève est largement suivie à Bamako où les banques et compagnies d’assurances sont fermées. Toutefois, un service minimum est assuré à travers les guichets automatiques.
Sous la fine pluie, un tour dans divers endroits de la cité des Trois Caïmans, nous a permis de constater la fermeture de nombreuses agences (Bank Of Africa, Ecobank , Orabank, BMS et BNDA). Sur une affiche collée devant une compagnie d’assurance de la place (Agence principale Sabuyuman), on pouvait lire: «Grève de 72 heures du Synabef et de la Fenpecab : salarié protégé (syndicalistes ensemble nous sommes forts, unis nous vaincrons).
Sur une autre affiche fixée devant l’entrée principale d’une banque de la place (Orabank), il est écrit : «Avis aux clients: en raison de la grève de 72 h du Synabef et de la Fenpecab informe son aimable clientèle de la fermeture de ses guichets les 22, 23 et 24 août 2017. Toutefois, nos guichets automatiques de banque sont disponibles. Les activités reprendront normalement le vendredi 25 août 2017 aux heures habituelles ».
Surpris d’avoir trouvé sa banque fermée, Adama Traoré, un client de la BNDA se lamente: «Je suis venu pour faire un retrait d’argent afin de donner à mes enfants pour l’achat de vêtements et chaussures avant la fête de Tabaski».
Le sexagénaire n’en revient toujours pas: «Mais, hélas, c’est la désolation totale. Et je n’ai même pas de carte pour me servir au guichet automatique».
Sans dire le contraire, Ibrahim Touré, un autre client, dit haut et fort: «Je ne suis pas contre la grève. Je pense que c’est leur droit d’aller en grève. Ils sont des travailleurs comme nous. Leurs droits doivent être pris en compte. Si c’est pour réclamer leurs droits, je pense que c’est normal. Moi, je n’ai pas eu de problème, car j’ai pu me servir à travers le guichet automatique. Je sais que ce service est limité».
Mahamane MAIGA
Sous la fine pluie, un tour dans divers endroits de la cité des Trois Caïmans, nous a permis de constater la fermeture de nombreuses agences (Bank Of Africa, Ecobank , Orabank, BMS et BNDA). Sur une affiche collée devant une compagnie d’assurance de la place (Agence principale Sabuyuman), on pouvait lire: «Grève de 72 heures du Synabef et de la Fenpecab : salarié protégé (syndicalistes ensemble nous sommes forts, unis nous vaincrons).
Sur une autre affiche fixée devant l’entrée principale d’une banque de la place (Orabank), il est écrit : «Avis aux clients: en raison de la grève de 72 h du Synabef et de la Fenpecab informe son aimable clientèle de la fermeture de ses guichets les 22, 23 et 24 août 2017. Toutefois, nos guichets automatiques de banque sont disponibles. Les activités reprendront normalement le vendredi 25 août 2017 aux heures habituelles ».
Surpris d’avoir trouvé sa banque fermée, Adama Traoré, un client de la BNDA se lamente: «Je suis venu pour faire un retrait d’argent afin de donner à mes enfants pour l’achat de vêtements et chaussures avant la fête de Tabaski».
Le sexagénaire n’en revient toujours pas: «Mais, hélas, c’est la désolation totale. Et je n’ai même pas de carte pour me servir au guichet automatique».
Sans dire le contraire, Ibrahim Touré, un autre client, dit haut et fort: «Je ne suis pas contre la grève. Je pense que c’est leur droit d’aller en grève. Ils sont des travailleurs comme nous. Leurs droits doivent être pris en compte. Si c’est pour réclamer leurs droits, je pense que c’est normal. Moi, je n’ai pas eu de problème, car j’ai pu me servir à travers le guichet automatique. Je sais que ce service est limité».
Mahamane MAIGA