Selon ce rapport, la Côte-d’Ivoire concentre une bonne partie de l’activité des services numériques. «L'analyse des données disponibles révèle que la Côte d'Ivoire concentre une part importante de l'activité des services financiers numériques dans l'Union. Elle totalise 37,9% des comptes de monnaie électronique, soit 19,15 millions, en hausse de 49,0% par rapport à 2016 », renseigne la Bceao.
Elle est suivie du Burkina Faso (13,8%), du Mali (13,5%) et du Bénin (13,0%). «Le Bénin enregistre une forte expansion des activités des services financiers numériques, reflétée par le nombre croissant d'utilisateurs qui ressort à 6,57 millions en 2017, contre 4,35 millions en 2016 », précise l’institution. Cette évolution est également observée au Sénégal (5,38 millions contre 4,40 millions), au Togo (2,98 millions contre 1,44 million) et en Guinée-Bissau (375.833 souscripteurs en 2017 contre 246.551 en 2016).
L'évolution de la souscription de comptes de monnaie électronique, détaille le rapport, est restée limitée au Mali et au Niger. «En effet, un léger repli du nombre de souscripteurs a été noté au Mali (6,83 millions, soit -0,56%), en liaison notamment avec le contexte sociopolitique observé dans ce pays. Le Niger enregistre une faible hausse de 2,8% (2,22 millions contre 2,16 millions en 2016).L'utilisation de la téléphonie mobile par le secteur financier a contribué, de manière significative, au relèvement du taux global d'utilisation des services financiers, qui s'est établi à 55,02% en 2017, pour un taux de bancarisation strict2 de 16,99% et élargi de 35,88% », explique-t-on.
La Bceao informe que la Côte d'Ivoire, le Burkina et le Mali concentrent 73,6% du volume des opérations et 77,8% de la valeur totale des transactions dans l'Union en 2017, contre respectivement 76,6% et 82,9% un an plus tôt.
Adou FAYE
Elle est suivie du Burkina Faso (13,8%), du Mali (13,5%) et du Bénin (13,0%). «Le Bénin enregistre une forte expansion des activités des services financiers numériques, reflétée par le nombre croissant d'utilisateurs qui ressort à 6,57 millions en 2017, contre 4,35 millions en 2016 », précise l’institution. Cette évolution est également observée au Sénégal (5,38 millions contre 4,40 millions), au Togo (2,98 millions contre 1,44 million) et en Guinée-Bissau (375.833 souscripteurs en 2017 contre 246.551 en 2016).
L'évolution de la souscription de comptes de monnaie électronique, détaille le rapport, est restée limitée au Mali et au Niger. «En effet, un léger repli du nombre de souscripteurs a été noté au Mali (6,83 millions, soit -0,56%), en liaison notamment avec le contexte sociopolitique observé dans ce pays. Le Niger enregistre une faible hausse de 2,8% (2,22 millions contre 2,16 millions en 2016).L'utilisation de la téléphonie mobile par le secteur financier a contribué, de manière significative, au relèvement du taux global d'utilisation des services financiers, qui s'est établi à 55,02% en 2017, pour un taux de bancarisation strict2 de 16,99% et élargi de 35,88% », explique-t-on.
La Bceao informe que la Côte d'Ivoire, le Burkina et le Mali concentrent 73,6% du volume des opérations et 77,8% de la valeur totale des transactions dans l'Union en 2017, contre respectivement 76,6% et 82,9% un an plus tôt.
Adou FAYE