L’information est de Mouhamadou Al Ahminou Lo, directeur de l’Agence nationale de la Bceao qui présidait hier la rencontre trimestrielle entre les directeurs généraux des établissements de crédits et la BCEAO.
Il ressort de la communication de M. Lo, que les services les plus utilisés par la clientèle sont par ordre d’importance : les rechargements cash ( 1,070 milliards de FCFA ; 39.41% ) ensuite viennent les retraits cash ( 734 milliards de FCFA ; 27%) , suivis des de transferts de personne à personne ( 412 milliards de FCFA ; 15% ) , des paiement de factures ( 10 milliards de FCFA ; 3,86 %), des achats de crédits téléphoniques ( 92 milliards de FCFA ; 3.38 % ) et enfin des paiements marchands ( 84 milliards de FCFA soit 3,09 %).
Par ailleurs, il a signalé que dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions pour le développement du « mobile banking » et de la Stratégie régionale d’inclusion financière (Sfir), adoptée en juin 2016 par le Conseil des Ministres de l’Uemoa, deux principaux projets ont été lancés par la Banque Centrale.
Il s’agit d’une part, de l’interopérabilité des services financiers numériques et d’autre part, de l’accès des institutions de microfinance aux systèmes de paiement de l’Uemoa, à l’horizon 2020.
Ainsi il a insisté sur l’appui à apporter aux institutions de microfinance pour l’amélioration de la qualité de leurs offres de produits et services financiers, mais aussi dans l’utilisation des moyens de paiement électronique.
Enfin, le Directeur national de la BCEAO a relevé que l’écosystème du mobile banking , en phase de maturité aujourd’hui, voit se développer des offres transfrontalières reposant sur des réseaux ultra-groupes ou faisant intervenir des prestataires techniques (hub, agrégateurs) avec diverses probabilités de compensation et de règlement.
Or ces arrangements fondés notamment sur des accords bilatéraux sont parfois source d’inefficience et de risque liés notamment aux mécanismes de compensation et de règlement des opérations. Ils soulèvent également la question de la mise en place d’une interopérabilité des moyens de paiements électroniques à l’échelle de l’Union », c’est pourquoi a-t-il confié qu’il est important de bien prendre l’exacte mesure de ces développements.
Fatou Blondin Cissé
Il ressort de la communication de M. Lo, que les services les plus utilisés par la clientèle sont par ordre d’importance : les rechargements cash ( 1,070 milliards de FCFA ; 39.41% ) ensuite viennent les retraits cash ( 734 milliards de FCFA ; 27%) , suivis des de transferts de personne à personne ( 412 milliards de FCFA ; 15% ) , des paiement de factures ( 10 milliards de FCFA ; 3,86 %), des achats de crédits téléphoniques ( 92 milliards de FCFA ; 3.38 % ) et enfin des paiements marchands ( 84 milliards de FCFA soit 3,09 %).
Par ailleurs, il a signalé que dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions pour le développement du « mobile banking » et de la Stratégie régionale d’inclusion financière (Sfir), adoptée en juin 2016 par le Conseil des Ministres de l’Uemoa, deux principaux projets ont été lancés par la Banque Centrale.
Il s’agit d’une part, de l’interopérabilité des services financiers numériques et d’autre part, de l’accès des institutions de microfinance aux systèmes de paiement de l’Uemoa, à l’horizon 2020.
Ainsi il a insisté sur l’appui à apporter aux institutions de microfinance pour l’amélioration de la qualité de leurs offres de produits et services financiers, mais aussi dans l’utilisation des moyens de paiement électronique.
Enfin, le Directeur national de la BCEAO a relevé que l’écosystème du mobile banking , en phase de maturité aujourd’hui, voit se développer des offres transfrontalières reposant sur des réseaux ultra-groupes ou faisant intervenir des prestataires techniques (hub, agrégateurs) avec diverses probabilités de compensation et de règlement.
Or ces arrangements fondés notamment sur des accords bilatéraux sont parfois source d’inefficience et de risque liés notamment aux mécanismes de compensation et de règlement des opérations. Ils soulèvent également la question de la mise en place d’une interopérabilité des moyens de paiements électroniques à l’échelle de l’Union », c’est pourquoi a-t-il confié qu’il est important de bien prendre l’exacte mesure de ces développements.
Fatou Blondin Cissé