Aujourd’hui, avec plus d’un million de clients-membres, les SFD dira le président de l’APSFD, Adama Camara, constituent un outil privilégié pouvant permettre à l’Etat d’atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté par le financement des activités génératrices de revenus et la création d’emplois.
Conscient de son rôle primordial dans la vie économique du pays, le secteur a fait son diagnostic afin d’assurer la pérennisation de ses activités et de sécuriser les avoirs de ses épargnants.
Pour cela, le secteur a pris dix engagements clés. Il s’agit de respecter la législation en vigueur, de mettre en place des systèmes et moyens nécessaires à la bonne gouvernance, de s’assurer que toute fonction en son sein sera exécuté avec loyauté, honnêteté et intégrité, de veiller à la lutte contre le surendettement de ses membres ou clients, de donner de manière fidèles et transparentes toutes les informations requises quant aux caractéristiques des produits et services offerts ou en veillant à une tarification responsable et de participer à l’éducation financière. S’y ajoutent d’ici à 2020, atteindre 2 millions de membres/clients, injecter plus de 200 milliards de FCFA de financement dans l’économie, ramener le taux de dégradation du portefeuille à 3%, couvrir l’ensemble du territoire national et contribuer substantiellement au taux de bancarisation élargi.
Cependant, pour la réalisation de ces engagements, le secteur a besoin d’un accompagnement renforcé de l’ensemble de ses partenaires. Plus spécifiquement, ces appuis doivent porter sur le renforcement des capacités des gestionnaires, l’accompagnement à l’intégration de nouvelles technologies, la mise en place de mécanismes de financement innovants, adaptés et moins chères des SFD, le renforcement des fonds propres par l’apport à des membres ou des prêts participatifs de l’Etat et des bailleurs, l’opérationnalisation du mécanisme durable de financement des SFD, l’élargissement de l’exonération fiscale à l’ensemble des SFD comme c’est le cas dans certains pays voisins.
Quant au ministre de la Promotion des investissements, il soulignera que la promotion des SFD occupe une place de choix dans les politiques publiques du gouvernement qui a adopté en juin 2016, la politique nationale de développement de la microfinance et le plan d’action 2016-2020. Babar Gano s’est félicité des performances réalisées par les SFD en fin 2016 avec des encours de dépôts et de crédits qui s’établissaient respectivement à 69 et 93 milliards de FCFA et plus de 2000 emplois. A coté de ces performances, il a soulevé certains défis qui restent à relever tout en ajoutant que pour renforcer le secteur, il est indispensable que l’Etat, les SFD et les partenaires conjuguent davantage leurs efforts.
Il faut souligner cette Semaine sera l’occasion de discussions et d’échanges entres les acteurs autour des thématiques comme la réglementation et la mise en conformité des SFD, la problématique de financement des SFD, la gouvernance, les enjeux et perspectives de la finance digitale.
Ibrahim Youssef
Conscient de son rôle primordial dans la vie économique du pays, le secteur a fait son diagnostic afin d’assurer la pérennisation de ses activités et de sécuriser les avoirs de ses épargnants.
Pour cela, le secteur a pris dix engagements clés. Il s’agit de respecter la législation en vigueur, de mettre en place des systèmes et moyens nécessaires à la bonne gouvernance, de s’assurer que toute fonction en son sein sera exécuté avec loyauté, honnêteté et intégrité, de veiller à la lutte contre le surendettement de ses membres ou clients, de donner de manière fidèles et transparentes toutes les informations requises quant aux caractéristiques des produits et services offerts ou en veillant à une tarification responsable et de participer à l’éducation financière. S’y ajoutent d’ici à 2020, atteindre 2 millions de membres/clients, injecter plus de 200 milliards de FCFA de financement dans l’économie, ramener le taux de dégradation du portefeuille à 3%, couvrir l’ensemble du territoire national et contribuer substantiellement au taux de bancarisation élargi.
Cependant, pour la réalisation de ces engagements, le secteur a besoin d’un accompagnement renforcé de l’ensemble de ses partenaires. Plus spécifiquement, ces appuis doivent porter sur le renforcement des capacités des gestionnaires, l’accompagnement à l’intégration de nouvelles technologies, la mise en place de mécanismes de financement innovants, adaptés et moins chères des SFD, le renforcement des fonds propres par l’apport à des membres ou des prêts participatifs de l’Etat et des bailleurs, l’opérationnalisation du mécanisme durable de financement des SFD, l’élargissement de l’exonération fiscale à l’ensemble des SFD comme c’est le cas dans certains pays voisins.
Quant au ministre de la Promotion des investissements, il soulignera que la promotion des SFD occupe une place de choix dans les politiques publiques du gouvernement qui a adopté en juin 2016, la politique nationale de développement de la microfinance et le plan d’action 2016-2020. Babar Gano s’est félicité des performances réalisées par les SFD en fin 2016 avec des encours de dépôts et de crédits qui s’établissaient respectivement à 69 et 93 milliards de FCFA et plus de 2000 emplois. A coté de ces performances, il a soulevé certains défis qui restent à relever tout en ajoutant que pour renforcer le secteur, il est indispensable que l’Etat, les SFD et les partenaires conjuguent davantage leurs efforts.
Il faut souligner cette Semaine sera l’occasion de discussions et d’échanges entres les acteurs autour des thématiques comme la réglementation et la mise en conformité des SFD, la problématique de financement des SFD, la gouvernance, les enjeux et perspectives de la finance digitale.
Ibrahim Youssef