6.746,1 milliards de francs Cfa. C’est le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique sur les neuf premiers mois de l’année 2020, contre 3.411,5 milliards à la même période de 2019, en ligne avec l’ampleur du déficit budgétaire. En effet, la Banque centrale indique que les émissions nettes se sont établies à 2.752,1 milliards contre 1.079,3 milliards un an plus tôt.
A l’en croire, la préférence des États est davantage orientée vers les titres de court terme. Ainsi, confie-t-elle, 54,9% des interventions ont concerné le compartiment des bons du Trésor. Ces opérations, ajoute-t-elle, ont été effectuées par adjudication, à travers quatre-vingt-quatre (84) émissions, à hauteur de 3.703,0 milliards. La maturité de 3 mois a été la plus sollicitée, en lien avec les émissions de “Bons Covid-19”.
Sur le compartiment des obligations, poursuit l’institution, cent quatorze (114) émissions ont été réalisées sur la période, pour un montant total de 3.043,1 milliards contre 1.970,0 milliards sur les trois premiers trimestres de l’année 2019. Les maturités de 3 et 5 ans ont été les plus sollicitées pour une valeur globale de 2.327,3 milliards, soit 76,5% de la valeur totale des obligations émises sur cette période.
Le rendement moyen des obligations, en ce qui le concerne, s’est inscrit en baisse par rapport au trimestre précédent. En effet, la Bceao explique qu’il s’est établi, en moyenne, toutes maturités confondues, à 5,48% au troisième trimestre 2020 contre 6,40% au trimestre précédent et 6,46% un an auparavant. Dans la foulée, elle relève que le coût moyen des ressources levées par les États sur le compartiment des bons du Trésor s’est globalement inscrit en baisse par rapport à la même période de l’année 2019. Le taux d’intérêt moyen pondéré est ressorti à 3,09% sur le troisième trimestre 2020 contre 4,93% un an plus tôt.
« Cette détente notable du coût des bons du Trésor sur la période reflète, la baisse des taux directeurs de la Bceao intervenue en juin 2020 et les facilités mises en place pour accompagner les émissions des bons spéciaux dénommés “Bons Covid-19”, notamment l’ouverture d’un guichet spécial pour le refinancement de ces titres au taux de 2,00% », relève l’institution.
8.416,8 milliards à mobiliser sur le marché régional
L’encours global des titres publics est ressorti à 13.635,6 milliards à fin septembre 2020. D’après la Bceao, la structure de cet encours confirme la prédominance des obligations qui représentent 83,7% du total. Quant au Sénégal, l’encours de la dette publique sur le marché financier régional est de 1514 milliards de fcfa. S’agissant du Mali, il est 1641,4 milliards de fcfa.
Au total, renseigne la Banque centrale, pour l’année 2020, sur la base des programmes d’émissions recueillis auprès des États membres de l’Union, le montant total des ressources à mobiliser sur le marché régional s’élèverait à 8.416,8 milliards, en hausse de 104,7% par rapport aux réalisations de 2019. « Les tombées d’échéances se situeraient à 6.146,2 milliards et les émissions nettes ressortiraient à 2.270,6 milliards, ce qui porterait l’encours des titres publics à 13.154,1 milliards à fin décembre 2020, soit 14,6% du Pib », confie enfin la Bceao.
Bassirou MBAYE
A l’en croire, la préférence des États est davantage orientée vers les titres de court terme. Ainsi, confie-t-elle, 54,9% des interventions ont concerné le compartiment des bons du Trésor. Ces opérations, ajoute-t-elle, ont été effectuées par adjudication, à travers quatre-vingt-quatre (84) émissions, à hauteur de 3.703,0 milliards. La maturité de 3 mois a été la plus sollicitée, en lien avec les émissions de “Bons Covid-19”.
Sur le compartiment des obligations, poursuit l’institution, cent quatorze (114) émissions ont été réalisées sur la période, pour un montant total de 3.043,1 milliards contre 1.970,0 milliards sur les trois premiers trimestres de l’année 2019. Les maturités de 3 et 5 ans ont été les plus sollicitées pour une valeur globale de 2.327,3 milliards, soit 76,5% de la valeur totale des obligations émises sur cette période.
Le rendement moyen des obligations, en ce qui le concerne, s’est inscrit en baisse par rapport au trimestre précédent. En effet, la Bceao explique qu’il s’est établi, en moyenne, toutes maturités confondues, à 5,48% au troisième trimestre 2020 contre 6,40% au trimestre précédent et 6,46% un an auparavant. Dans la foulée, elle relève que le coût moyen des ressources levées par les États sur le compartiment des bons du Trésor s’est globalement inscrit en baisse par rapport à la même période de l’année 2019. Le taux d’intérêt moyen pondéré est ressorti à 3,09% sur le troisième trimestre 2020 contre 4,93% un an plus tôt.
« Cette détente notable du coût des bons du Trésor sur la période reflète, la baisse des taux directeurs de la Bceao intervenue en juin 2020 et les facilités mises en place pour accompagner les émissions des bons spéciaux dénommés “Bons Covid-19”, notamment l’ouverture d’un guichet spécial pour le refinancement de ces titres au taux de 2,00% », relève l’institution.
8.416,8 milliards à mobiliser sur le marché régional
L’encours global des titres publics est ressorti à 13.635,6 milliards à fin septembre 2020. D’après la Bceao, la structure de cet encours confirme la prédominance des obligations qui représentent 83,7% du total. Quant au Sénégal, l’encours de la dette publique sur le marché financier régional est de 1514 milliards de fcfa. S’agissant du Mali, il est 1641,4 milliards de fcfa.
Au total, renseigne la Banque centrale, pour l’année 2020, sur la base des programmes d’émissions recueillis auprès des États membres de l’Union, le montant total des ressources à mobiliser sur le marché régional s’élèverait à 8.416,8 milliards, en hausse de 104,7% par rapport aux réalisations de 2019. « Les tombées d’échéances se situeraient à 6.146,2 milliards et les émissions nettes ressortiraient à 2.270,6 milliards, ce qui porterait l’encours des titres publics à 13.154,1 milliards à fin décembre 2020, soit 14,6% du Pib », confie enfin la Bceao.
Bassirou MBAYE