«Sur l’année 2018, l’Etat du Mali a pu lever 393 milliards sur le marché par adjudication et 146 milliards par syndication. Une bonne performance permise par les investisseurs, qui affirment de manière quotidienne leur confiance en l’Etat du Mali ». L’information est donnée par Adrien Diouf, directeur de l’Agence Umoa Titres. Il s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du calendrier d’émission de titres publics 2019. «Il faut dire que depuis plusieurs années, le Mali est devenu un intervenant régulier sur le marché des titres publics.
Ainsi , au-delà des volumes qui sont mobilisés, le Mali est devenu le deuxième émetteur de la zone UMOA mais il s’illustre surtout particulièrement dans l’adoption des réformes et des bonnes pratiques en termes de matière d’émission de titres publics », a déclaré M. Diouf en présence du ministre malien de l’Economie et des Finances.
Il a rappelé que le pays a été un des premiers à adopter le guide de bonne conduite élaboré avec la Banque mondiale, en collaboration avec le Fmi et l’Agence UMOA titres et les Etats. Mais également à mettre en pratique les termes de politiques d’émission qui ont été ainsi arrêtées : de l’adoption progressive de la structure infini, d’une présence régulière sur le marché mais surtout de la, mise à disposition d’informations de qualité à destination de tous les investisseurs et de créer une relation dynamique avec ces derniers.
Autant de bonnes pratiques qui ont fait à son avis, leur preuve parce que le Mali durant les années 2017 et 2018 a enregistré un taux de souscription supérieure à 100% avec un niveau de rendement relativement stable dans un contexte de marché en ajustement.
«Nous sommes certains que l’année 2019 sera la confirmation de cette option forte qui a été prise par les autorités maliennes et que cela se traduira par une mise disposition encore plus régulière d’information macroéconomiques et budgétaires plus actuelles à destination de ces investisseurs. Mais aussi avec le soutien de ces derniers et sur des Spécialistes en Valeur du Trésor avec un allongement des maturités des titres à structures unifiés et surtout à l’adoption de la gestion active de la trésorerie et de la dette», a-t-il dit. Selon lui, s’agira surtout au quotidien de ne pas prendre de décision en termes d’option de financement, de fiscalité et sur tous les autres sujets, des options qui ralentissent le développement du marché.
«Le développement de notre marché est devenu un impératif, les modes de financement traditionnelles ne peuvent pas à elles seules combler nos besoins de financement du développement. Il est donc plus que jamais crucial de privilégier notre marché obligataire domestiques afin d’en faire une source durable de financement de nos économies. C’est une question de souveraineté, de maitrise et de prise en main de notre propre destin », a ajouté Adrien Diouf.
Mahamane Maiga
Ainsi , au-delà des volumes qui sont mobilisés, le Mali est devenu le deuxième émetteur de la zone UMOA mais il s’illustre surtout particulièrement dans l’adoption des réformes et des bonnes pratiques en termes de matière d’émission de titres publics », a déclaré M. Diouf en présence du ministre malien de l’Economie et des Finances.
Il a rappelé que le pays a été un des premiers à adopter le guide de bonne conduite élaboré avec la Banque mondiale, en collaboration avec le Fmi et l’Agence UMOA titres et les Etats. Mais également à mettre en pratique les termes de politiques d’émission qui ont été ainsi arrêtées : de l’adoption progressive de la structure infini, d’une présence régulière sur le marché mais surtout de la, mise à disposition d’informations de qualité à destination de tous les investisseurs et de créer une relation dynamique avec ces derniers.
Autant de bonnes pratiques qui ont fait à son avis, leur preuve parce que le Mali durant les années 2017 et 2018 a enregistré un taux de souscription supérieure à 100% avec un niveau de rendement relativement stable dans un contexte de marché en ajustement.
«Nous sommes certains que l’année 2019 sera la confirmation de cette option forte qui a été prise par les autorités maliennes et que cela se traduira par une mise disposition encore plus régulière d’information macroéconomiques et budgétaires plus actuelles à destination de ces investisseurs. Mais aussi avec le soutien de ces derniers et sur des Spécialistes en Valeur du Trésor avec un allongement des maturités des titres à structures unifiés et surtout à l’adoption de la gestion active de la trésorerie et de la dette», a-t-il dit. Selon lui, s’agira surtout au quotidien de ne pas prendre de décision en termes d’option de financement, de fiscalité et sur tous les autres sujets, des options qui ralentissent le développement du marché.
«Le développement de notre marché est devenu un impératif, les modes de financement traditionnelles ne peuvent pas à elles seules combler nos besoins de financement du développement. Il est donc plus que jamais crucial de privilégier notre marché obligataire domestiques afin d’en faire une source durable de financement de nos économies. C’est une question de souveraineté, de maitrise et de prise en main de notre propre destin », a ajouté Adrien Diouf.
Mahamane Maiga