L’Agence UMOA-Titres(AUT) a accompagné nos Etats dans la levée de 2 743 milliards de FCFA, confirmant ainsi la constante progression du marché par adjudication qui depuis 2013, année de création de l’Agence, a connu une hausse de plus de 45% sur la période.
Même si ces montants sont très honorables et s’inscrivent dans le même ordre de grandeur que ceux des années passées, ils constituent cependant une rupture dans le sens où les valeurs levées, ont enregistré sur les dernières années une croissance annuelle de 25%.
Pour autant, même si le marché a connu une année difficile, 2017 n’a pas été si catastrophique. En effet, cette forte croissance devait se stabiliser à un moment donné ; c’est pourquoi il conviendrait mieux de parler de stabilisation de l’activité plutôt que d’année difficile. Le véritable défi étant que l’ensemble des acteurs puisse rapidement intégrer ce fait et opérer sur des agrégats qui en tiennent désormais compte.
Des innovations de taille au niveau de la standardisation des instruments et du lancement de produits
Au-delà des montants levés, 2017 a permis de relever des avancées notables sur le marché ; notamment dans le domaine de la standardisation des instruments.
En effet, après avoir émis des titres in fine sur les maturités allant jusqu’à cinq (5) ans, certains Etats ont pu émettre des titres de maturité de sept (7) ans et dix (10) ans in fine. Cela devra se poursuivre en 2018 pour permettre de poser les jalons pour la construction d’une courbe des taux et contribuer à la dynamisation du marché secondaire.
De plus, l’AUT s’est attelée à structurer son offre-produit de sorte à concilier au mieux les attentes des investisseurs avec celles des Etats émetteurs.
A ce titre on peut citer, entre autres, des émissions simultanées qui sont des offres de plusieurs titres publics de caractéristiques distinctes qui sont disponibles le même jour, par un même émetteur, en une opération et qui visent à mobiliser un montant unique sur le marché.
A cela s’ajoutent des émissions synthétiques qui représentent des produits structurés constitués de plusieurs instruments à remboursement In Fine offrant donc des possibilités d’investissement à court, moyen et/ou long terme pour tous les profils d’investisseurs, contrairement aux émissions classiques.
Sans oublier, des opérations de gestion active de la dette dans le but de minimiser, à chaque instant, le service de la dette, mieux maîtriser l’encours de la dette et limiter le risque de refinancement des Etats de l’Union.
Mariama Diallo
Même si ces montants sont très honorables et s’inscrivent dans le même ordre de grandeur que ceux des années passées, ils constituent cependant une rupture dans le sens où les valeurs levées, ont enregistré sur les dernières années une croissance annuelle de 25%.
Pour autant, même si le marché a connu une année difficile, 2017 n’a pas été si catastrophique. En effet, cette forte croissance devait se stabiliser à un moment donné ; c’est pourquoi il conviendrait mieux de parler de stabilisation de l’activité plutôt que d’année difficile. Le véritable défi étant que l’ensemble des acteurs puisse rapidement intégrer ce fait et opérer sur des agrégats qui en tiennent désormais compte.
Des innovations de taille au niveau de la standardisation des instruments et du lancement de produits
Au-delà des montants levés, 2017 a permis de relever des avancées notables sur le marché ; notamment dans le domaine de la standardisation des instruments.
En effet, après avoir émis des titres in fine sur les maturités allant jusqu’à cinq (5) ans, certains Etats ont pu émettre des titres de maturité de sept (7) ans et dix (10) ans in fine. Cela devra se poursuivre en 2018 pour permettre de poser les jalons pour la construction d’une courbe des taux et contribuer à la dynamisation du marché secondaire.
De plus, l’AUT s’est attelée à structurer son offre-produit de sorte à concilier au mieux les attentes des investisseurs avec celles des Etats émetteurs.
A ce titre on peut citer, entre autres, des émissions simultanées qui sont des offres de plusieurs titres publics de caractéristiques distinctes qui sont disponibles le même jour, par un même émetteur, en une opération et qui visent à mobiliser un montant unique sur le marché.
A cela s’ajoutent des émissions synthétiques qui représentent des produits structurés constitués de plusieurs instruments à remboursement In Fine offrant donc des possibilités d’investissement à court, moyen et/ou long terme pour tous les profils d’investisseurs, contrairement aux émissions classiques.
Sans oublier, des opérations de gestion active de la dette dans le but de minimiser, à chaque instant, le service de la dette, mieux maîtriser l’encours de la dette et limiter le risque de refinancement des Etats de l’Union.
Mariama Diallo