Tout comme les responsables de la Fédération nationale des producteurs de lait au Mali (FENALAIT) et de la Fédération de la filière Bétail, ceux de la Fédération nationale des producteurs d’huile d’aliment bétail du Mali (FENAPHAB) s’accordent à reconnaitre que la hausse du prix de l’aliment bétail au Mali est de trop, en se basant sur les données de la période 2005 à nos jours. Ces divers acteurs estiment même très préoccupant et inquiétant cet état de cherté du prix.
Pour rappel, le Mali est un grand producteur de coton graine. Le volume produit place notre pays dans le peloton de tête des producteurs africains, soit la deuxième place en Afrique après l’Egypte.
Selon le secrétaire général de la FENAPHAB Sidiki Diabaté, l’un des défis auquel est confrontée sa Fédération est la fixation du prix des graines de coton. « La tonne des graines de coton coûte cher au Mali et cette difficulté a toujours été cautionnée, sinon tolérée par l’Assemblée permanente des chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) », a-t-il expliqué.
Cette année 2018, a poursuivi le secrétaire général de la FENAPHAB, la graine de coton est vendue à 108.560 francs CFA la tonne, alors qu’en 2005, elle ne dépassait pas 12.500 francs CFA la tonne, soit une multiplication par mille ou deux milles du prix.
« Le prix de la graine de coton a pris de l’ascenseur et est fixé unilatéralement. Ce coût élevé est essentiellement dû à la spéculation. En effet, il peut y avoir des commerçants qui achètent l’aliment bétail dans les unités de la FENAPHAB, pour le stocker avant de le revendre à des prix très élevés», a-t-il dénoncé.
Pour lui, les huiliers ne sont pour rien dans l’augmentation du prix du tourteau. « Si l’Etat donne la graine à 50 000 francs CFA, nous allons vendre à ce prix », assure-t-il.
« Aucune huilerie membre de notre organisation ne vend la tonne de l’aliment bétail à 180 000 FCFA » a déclaré le président de la Fédération Fantamady Keïta. «Nous mettons quiconque au défi de nous prouver le contraire», a-t-il dit haut et fort.
Mahamane Maïga
Pour rappel, le Mali est un grand producteur de coton graine. Le volume produit place notre pays dans le peloton de tête des producteurs africains, soit la deuxième place en Afrique après l’Egypte.
Selon le secrétaire général de la FENAPHAB Sidiki Diabaté, l’un des défis auquel est confrontée sa Fédération est la fixation du prix des graines de coton. « La tonne des graines de coton coûte cher au Mali et cette difficulté a toujours été cautionnée, sinon tolérée par l’Assemblée permanente des chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) », a-t-il expliqué.
Cette année 2018, a poursuivi le secrétaire général de la FENAPHAB, la graine de coton est vendue à 108.560 francs CFA la tonne, alors qu’en 2005, elle ne dépassait pas 12.500 francs CFA la tonne, soit une multiplication par mille ou deux milles du prix.
« Le prix de la graine de coton a pris de l’ascenseur et est fixé unilatéralement. Ce coût élevé est essentiellement dû à la spéculation. En effet, il peut y avoir des commerçants qui achètent l’aliment bétail dans les unités de la FENAPHAB, pour le stocker avant de le revendre à des prix très élevés», a-t-il dénoncé.
Pour lui, les huiliers ne sont pour rien dans l’augmentation du prix du tourteau. « Si l’Etat donne la graine à 50 000 francs CFA, nous allons vendre à ce prix », assure-t-il.
« Aucune huilerie membre de notre organisation ne vend la tonne de l’aliment bétail à 180 000 FCFA » a déclaré le président de la Fédération Fantamady Keïta. «Nous mettons quiconque au défi de nous prouver le contraire», a-t-il dit haut et fort.
Mahamane Maïga