Lors de sa visite, le ministre du Développement industriel et de la Promotion des investissements s’est entretenu avec la direction générale, les représentants des deux centrales syndicales dont l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM).
Les principales difficultés auxquelles est confrontée N’SUKALA SA sont, entre autres, la mévente de la production due exclusivement à la fraude et à la concurrence déloyale, engendrant d’énormes difficultés financières et de tensions de trésorerie dans la gestion des sucreries à tel point que ces dernières n’arrivent plus à faire face à leurs engagements (BDM, INPS, Impôts). Il y a aussi la non disponibilité de terres aptes à la culture de la canne (zone marécageuses, clairières, de cultures vivrières pour les populations).
Les principales recommandations et suggestions ont trait à la redynamisation des commissions nationales et régionales de lutte contre la fraude et la concurrence déloyale, la limitation des importations de sucre pendant au moins 6 mois, l’instauration d’une gouvernance saine pour une visibilité de la gestion de la société et l’accélération de la signature du contrat d’achat de l’électricité avec la société EDM SA.
Pour rappel, l’usine est le fruit de la coopération Sino-malienne. Le gouvernement de notre pays et la société China light industrial corporation for foreign économic corporation (CLETC) ont signé la convention d’établissement le 3 avril 2007 pour la réalisation d’une sucrerie à Sikasso et à Ségou. Le capital social est de 22 milliards de FCFA repartis comme suit : 40% pour l’Etat du Mali et 60% pour la société CLETC.
Les activités de l’entreprise consistent en la culture de la canne à sucre, la production du sucre, de l’alcool et d’autres produits finis en vue de leur commercialisation. Les capacités de production à la campagne 2017-2018 sont de 57079 tonnes de sucre et 588 000 litres d’alcool. Le sucre produit est destiné à l’approvisionnement du marché national sur la base du système de jumelage (achat de la production nationale pour bénéficier d’autorisation d’importation). N’SUKALA emploie à ce jour environ 3 673 personnes dont 50 permanents et 3 062 journaliers.
Mahamane Maïga
Les principales difficultés auxquelles est confrontée N’SUKALA SA sont, entre autres, la mévente de la production due exclusivement à la fraude et à la concurrence déloyale, engendrant d’énormes difficultés financières et de tensions de trésorerie dans la gestion des sucreries à tel point que ces dernières n’arrivent plus à faire face à leurs engagements (BDM, INPS, Impôts). Il y a aussi la non disponibilité de terres aptes à la culture de la canne (zone marécageuses, clairières, de cultures vivrières pour les populations).
Les principales recommandations et suggestions ont trait à la redynamisation des commissions nationales et régionales de lutte contre la fraude et la concurrence déloyale, la limitation des importations de sucre pendant au moins 6 mois, l’instauration d’une gouvernance saine pour une visibilité de la gestion de la société et l’accélération de la signature du contrat d’achat de l’électricité avec la société EDM SA.
Pour rappel, l’usine est le fruit de la coopération Sino-malienne. Le gouvernement de notre pays et la société China light industrial corporation for foreign économic corporation (CLETC) ont signé la convention d’établissement le 3 avril 2007 pour la réalisation d’une sucrerie à Sikasso et à Ségou. Le capital social est de 22 milliards de FCFA repartis comme suit : 40% pour l’Etat du Mali et 60% pour la société CLETC.
Les activités de l’entreprise consistent en la culture de la canne à sucre, la production du sucre, de l’alcool et d’autres produits finis en vue de leur commercialisation. Les capacités de production à la campagne 2017-2018 sont de 57079 tonnes de sucre et 588 000 litres d’alcool. Le sucre produit est destiné à l’approvisionnement du marché national sur la base du système de jumelage (achat de la production nationale pour bénéficier d’autorisation d’importation). N’SUKALA emploie à ce jour environ 3 673 personnes dont 50 permanents et 3 062 journaliers.
Mahamane Maïga