La Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) organise, du 26 novembre au 1er décembre 2018, l'édition 2018 de la semaine de l'inclusion financière dans l'UEMOA sur le thème "Inclusion financière : levier du développement économique et social".
Le Mali n’est pas en marge de l’événement. S’exprimant à ce sujet, le conseiller à la BCEAO-Mali a expliqué l’importance de cette semaine. Selon lui, c’est une initiative de l’Alliance pour l’inclusion financière qui a pour but de jeter les bases pour une plus grande inclusion des populations aux services financiers classiques.
Pour Youssouf Bréhima Coulibaly, l’inclusion financière est l’offre de services financiers soutenables à des individus exclus du système financier classique et par des structures légales. Un vecteur inclusif de la croissance, qui permet de mieux partager les dividendes de la croissance. Il a rappelé le taux de bancarisation (stricte) dans notre pays qui est passé de 7 % en 2007 à 17 % en 2017 pour une prévision de 20 %.
Pour rehausser davantage le taux de bancarisation dans notre pays, il a été associé la micro-finance, ce qui a permis de passer le taux bancarisation communément appelé bancarisation élargie de 16 % en 2007 à 36 % en 2017. Jugé insuffisant, l’apport de la micro-finance, la BCEAO a ordonné l’utilisation des monnaies électroniques pour encore rehausser le taux de bancarisation.
Selon lui, cette initiative a permis de passer le taux de bancarisation (inclusion financière) de 14 % en 2007 à 55 % en 2017 dans l’espace Uémoa., « l’organisation de cette semaine vise à booster davantage l’inclusion financière, très élevée dans certains pays comme le Maroc, où le taux d’inclusion financière frôle les 80 %. », précise M. Coulibaly.
Mahamane Maïga
Le Mali n’est pas en marge de l’événement. S’exprimant à ce sujet, le conseiller à la BCEAO-Mali a expliqué l’importance de cette semaine. Selon lui, c’est une initiative de l’Alliance pour l’inclusion financière qui a pour but de jeter les bases pour une plus grande inclusion des populations aux services financiers classiques.
Pour Youssouf Bréhima Coulibaly, l’inclusion financière est l’offre de services financiers soutenables à des individus exclus du système financier classique et par des structures légales. Un vecteur inclusif de la croissance, qui permet de mieux partager les dividendes de la croissance. Il a rappelé le taux de bancarisation (stricte) dans notre pays qui est passé de 7 % en 2007 à 17 % en 2017 pour une prévision de 20 %.
Pour rehausser davantage le taux de bancarisation dans notre pays, il a été associé la micro-finance, ce qui a permis de passer le taux bancarisation communément appelé bancarisation élargie de 16 % en 2007 à 36 % en 2017. Jugé insuffisant, l’apport de la micro-finance, la BCEAO a ordonné l’utilisation des monnaies électroniques pour encore rehausser le taux de bancarisation.
Selon lui, cette initiative a permis de passer le taux de bancarisation (inclusion financière) de 14 % en 2007 à 55 % en 2017 dans l’espace Uémoa., « l’organisation de cette semaine vise à booster davantage l’inclusion financière, très élevée dans certains pays comme le Maroc, où le taux d’inclusion financière frôle les 80 %. », précise M. Coulibaly.
Mahamane Maïga