Lors de la récente visite de la ministre de l’Elevage et de la Pêche, le président du syndicat des marchands de bétail et bouchers de la Région de Kayes, Baya Djigué, a déploré les tracasseries routières relatives à l’importation de tourteaux. «Nous payons des taxes superflues qui ne sont pas reversées au Trésor public», a dénoncé le syndicaliste. Avant de poursuivre «pourquoi des pays comme la Mauritanie exonère de toutes taxes, les importations de tourteaux, le Sénégal applique un taux forfaitaire de 40.000 FCFA par camion, et le Mali applique la TVA de 18%. Ceci contribue à renchérir le coût d’acquisition de l’aliment bétail pendant que la production interne est nettement insuffisante».
Il a indiqué qu’à cause de cette insuffisance, la tonne de tourteau est cédée à 200.000 FCFA à Sikasso, entre 215.000 et 225.000 FCFA à Kayes, alors qu’il y a 4 mois, elle se vendait entre 130 et 135.000 FCFA. Au Burkina Faso, la tonne coûte 100.000 FCFA. «J’ai pris des renseignements sur l’Égypte qui peut nous fournir de l’aliment bétail à bon prix, mais, la TVA qui y sera appliquée me décourage», s’est alarmé le patriarche Djigué.
Pour assurer une bonne alimentation du bétail, la ministre de l’Elevage et de la Pêche a conseillé les cultures fourragères ce qui permettra de baisser la tension sur l’aliment bétail qui du reste ne doit être qu’un complément, et non une panacée. Mme Kané Rokia Maguiraga promet qu’elle va transmettre les doléances relatives à l’exonération de l’importation de l’aliment bétail et toutes les autres préoccupations.
Mahamane Maïga
Il a indiqué qu’à cause de cette insuffisance, la tonne de tourteau est cédée à 200.000 FCFA à Sikasso, entre 215.000 et 225.000 FCFA à Kayes, alors qu’il y a 4 mois, elle se vendait entre 130 et 135.000 FCFA. Au Burkina Faso, la tonne coûte 100.000 FCFA. «J’ai pris des renseignements sur l’Égypte qui peut nous fournir de l’aliment bétail à bon prix, mais, la TVA qui y sera appliquée me décourage», s’est alarmé le patriarche Djigué.
Pour assurer une bonne alimentation du bétail, la ministre de l’Elevage et de la Pêche a conseillé les cultures fourragères ce qui permettra de baisser la tension sur l’aliment bétail qui du reste ne doit être qu’un complément, et non une panacée. Mme Kané Rokia Maguiraga promet qu’elle va transmettre les doléances relatives à l’exonération de l’importation de l’aliment bétail et toutes les autres préoccupations.
Mahamane Maïga