Il faut noter que trois rapports ont été publiés sur le site du Bureau de Vérificateur général. Les deux premiers sont des rapports de vérification de 2016 et de 2017. Puis dans un Rapport bilan, Ousmane Amadou Touré décrit les activités qu’il a conduites d’avril 2011 à mars 2018. « C’est un rapport qui contient, en introduction, des pistes d’analyse pouvant contribuer à formuler des stratégies porteuses pour une gestion transparente des deniers publics », indique-t-il.
Avant de se réjouir des cas de 98 Vérifications effectuées en sept ans dont 6 vérifications de performance. Au total, plus de 106 entités vérifiées pour des irrégularités financières s’élevant à 358,43 milliards de FCFA dont 106,10 milliards de FCFA de fraude et 252,33 milliards de FCFA de mauvaise gestion. Dans ces conclusions, le Vérificateur général sortant révèle que le terme «mauvaise gestion» employé dans les différents rapports est un euphémisme. «Car, il constitue en réalité un camouflage intelligent et bien réfléchi de détournement des biens publics», dit-il.
Amadou Ousmane Touré a conclu en disant que beaucoup d’efforts restent à faire dans la gestion de la chose publique et que la lutte contre la délinquance économique et financière est une question de vision, de stratégie globale qui concerne plusieurs acteurs, donc chacun de nous est concerné.
Aussi, il a remercié la Coopération Canadienne pour son appui technique à la réalisation de cette mission de vérification.
Mahamane Maïga
Avant de se réjouir des cas de 98 Vérifications effectuées en sept ans dont 6 vérifications de performance. Au total, plus de 106 entités vérifiées pour des irrégularités financières s’élevant à 358,43 milliards de FCFA dont 106,10 milliards de FCFA de fraude et 252,33 milliards de FCFA de mauvaise gestion. Dans ces conclusions, le Vérificateur général sortant révèle que le terme «mauvaise gestion» employé dans les différents rapports est un euphémisme. «Car, il constitue en réalité un camouflage intelligent et bien réfléchi de détournement des biens publics», dit-il.
Amadou Ousmane Touré a conclu en disant que beaucoup d’efforts restent à faire dans la gestion de la chose publique et que la lutte contre la délinquance économique et financière est une question de vision, de stratégie globale qui concerne plusieurs acteurs, donc chacun de nous est concerné.
Aussi, il a remercié la Coopération Canadienne pour son appui technique à la réalisation de cette mission de vérification.
Mahamane Maïga