En procédant à une analyse objective et sans complaisance des activités menées au cours de ces 4 dernières années du président Ibrahim Boubacar Keïta aux affaires, les responsables de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP) ont examiné les performances obtenues et les difficultés rencontrées qui donnent la mesure des immenses efforts déployés par les différents gouvernements au cours de ce mandat.
A cette occasion, Dr Ibrahim Boubacar Ba, conseiller à la Présidence de la République a été sollicité pour y contribuer. C’est ainsi qu’en sa qualité d’économiste, il a fait une communication sur l’évolution économique et l’amélioration des conditions de vie des populations. Tout d’abord, il a fait savoir qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite.
A ses dires, son exposé résulte des données certifiées par l’Institut national de la Statistique, le FMI. Il a souligné que durant ces 4 ans, les recettes budgétaires ont progressé de 18% malgré la difficile situation sécuritaire qui ne permettait pas aux services fiscaux et douaniers de faire des recouvrements.
Selon lui, le Mali peut toujours s’endetter pour son développement. « Notre pays est à 30,3% de dette alors que la norme de la CEDEAO prévue sur les richesses nationales d’un pays est de 70%», a noté Dr Ba. A ses dires, le Mali investit 34% de ses recettes dans le développement. C’est cela qui permet au Gouvernement, dit-il, de faire face aux revendications des couches sociales et de réaliser des investissements de proximité dans les domaines de l’éducation, la santé, les infrastructures notamment la fourniture d’eau et d’énergie pour les populations vulnérables, et l’agriculture.
Selon le Dr Ba, le FMI a conclu que la situation budgétaire du Mali est conforme aux normes. Le Mali tient encore la route malgré la crise, a soutenu l’expert. Cependant, a-t-il déclaré, le secteur des mines manque de raffinerie. Pour ce faire, Dr Ba a insisté sur la transformation structurelle afin de contribuer à l’industrialisation de notre pays. Selon lui, durant les 4 ans, le taux de réduction de la pauvreté est de 0,2%.
Pour conclure, il a souligné que la croissance économique de 6% n’a pas permis la réduction de la pauvreté.
Mahamane Maïga
A cette occasion, Dr Ibrahim Boubacar Ba, conseiller à la Présidence de la République a été sollicité pour y contribuer. C’est ainsi qu’en sa qualité d’économiste, il a fait une communication sur l’évolution économique et l’amélioration des conditions de vie des populations. Tout d’abord, il a fait savoir qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite.
A ses dires, son exposé résulte des données certifiées par l’Institut national de la Statistique, le FMI. Il a souligné que durant ces 4 ans, les recettes budgétaires ont progressé de 18% malgré la difficile situation sécuritaire qui ne permettait pas aux services fiscaux et douaniers de faire des recouvrements.
Selon lui, le Mali peut toujours s’endetter pour son développement. « Notre pays est à 30,3% de dette alors que la norme de la CEDEAO prévue sur les richesses nationales d’un pays est de 70%», a noté Dr Ba. A ses dires, le Mali investit 34% de ses recettes dans le développement. C’est cela qui permet au Gouvernement, dit-il, de faire face aux revendications des couches sociales et de réaliser des investissements de proximité dans les domaines de l’éducation, la santé, les infrastructures notamment la fourniture d’eau et d’énergie pour les populations vulnérables, et l’agriculture.
Selon le Dr Ba, le FMI a conclu que la situation budgétaire du Mali est conforme aux normes. Le Mali tient encore la route malgré la crise, a soutenu l’expert. Cependant, a-t-il déclaré, le secteur des mines manque de raffinerie. Pour ce faire, Dr Ba a insisté sur la transformation structurelle afin de contribuer à l’industrialisation de notre pays. Selon lui, durant les 4 ans, le taux de réduction de la pauvreté est de 0,2%.
Pour conclure, il a souligné que la croissance économique de 6% n’a pas permis la réduction de la pauvreté.
Mahamane Maïga