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Mali : Faute de matières premières, l’Huilerie alimentaire du Grand Moulin agonise

Mardi 29 Mai 2018

C’est le constat amer fait par le ministre du Développement industriel au sortir d’une visite dans les locaux de cette usine la semaine dernière. Aussi, Mohamed Aly Ag Ibrahim s’est également imprégné de la situation sur le terrain. L’Huilerie alimentaire du Grand Moulin du Mali ne produit plus depuis le 13 avril 2018, faute de matière première.


De son démarrage en 2015,  à  aujourd’hui,  l’Unité a reçu seulement 8 973 tonnes de graine de coton de la part de la CMDT, alors que sa capacité théorique de production est estimée à 60 000 tonnes de graine de coton par an.

 

L’unité de production d’huile alimentaire à base de graines de coton de la Société du Grand Moulin du Mali (GMM SA), du Groupe Achkar Mali Industrie (AMI) à Kayo à quelques encablures de la ville de Koulikoro connaît des difficultés d’approvisionnement en matière première.

 

Cette usine qui a une capacité théorique de production de 60 000 tonnes par an, a démarré ses activités en aout 2015 après la phase d’essai. Son coût d’investissement s’élève à 6 milliards de FCFA. Son installation a permis de créer 300 emplois.

Selon  les responsables de la société, depuis le démarrage des activités à aujourd’hui, l’Unité n’a reçu que 8 973 de tonnes de graine de coton comme dotation au titre des campagnes 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018 de la part de la CMDT. Les principales difficultés liées à l’approvisionnement de la matière première ont entrainé  la Société « GMM » SA à procéder depuis le 13 avril 2018 à l’arrêt de la production, ainsi qu’à la mise en chômage technique de 115 travailleurs sur 300.
Fort préoccupé par le sort de cette unité industrielle, le ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim propose d’organiser très prochainement un atelier national qui va regrouper l’ensemble des responsables des huileries et des services techniques intéressé par la question pour dégager des pistes de solution définitive à ce problème d’approvisionnement en matière première qui entrave le développement du secteur.
« Il est temps qu’on prenne cette question d’approvisionnement au sérieux, car toutes nos huileries ont les mêmes difficultés liées à l’approvisionnement en matière première. Ce qui leur empêche de réaliser  leur production normale ».
Mahamane Maïga
 
 

 

 















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