Cela s’observe depuis la tenue de la 7ème journée annuelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali, organisée l’année dernière à Bamako. Le thème de cette édition portait même sur : «Financement Bancaire des Entreprises au Mali : Défis et opportunités ».
Aussi, le président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF) et ses membres mettent à profit leur journée « portes ouvertes des banques et établissements financiers » pour faciliter l’accès au financement bancaire. S’y ajoute la rencontre banques-presse.
Pour Moussa Alassane Diallo (ancien président de l’APBEF), la promotion du financement des PME et PMI pose un certain nombre de questionnements auxquels il faudra chercher des réponses adéquates telles que l’adaptation des produits et services bancaire, la complémentarité des actions des banques et des institutions de micro finance sur ce segment de clientèle et la nécessité absolue de faire évoluer les PME vers des structures plus formelles afin de mieux les accompagner.
Car, a-t-il dit, les instruments d’analyse du risque au niveau des banques ne sont pas adaptés à la structure des PME/PMI. Il s’agit de l’analyse de la situation financière de l’entreprise fondée sur le bilan, le compte d’exploitation, le plan de trésorerie prévisionnel. D’après lui, plus de 80% des entreprises sont des PME/PMI et l’écrasante majorité de ces entreprises évolue dans le secteur informel, ne tenant donc pas de comptabilité. Ce qui rend leur financement impossible, a-t-il indiqué.
Pour y faire face, le banquier estime pour sa part qu’il faut une convergence d’actions visant à la satisfaction des contraintes de toutes les parties.
Mahamane Maïga
Aussi, le président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF) et ses membres mettent à profit leur journée « portes ouvertes des banques et établissements financiers » pour faciliter l’accès au financement bancaire. S’y ajoute la rencontre banques-presse.
Pour Moussa Alassane Diallo (ancien président de l’APBEF), la promotion du financement des PME et PMI pose un certain nombre de questionnements auxquels il faudra chercher des réponses adéquates telles que l’adaptation des produits et services bancaire, la complémentarité des actions des banques et des institutions de micro finance sur ce segment de clientèle et la nécessité absolue de faire évoluer les PME vers des structures plus formelles afin de mieux les accompagner.
Car, a-t-il dit, les instruments d’analyse du risque au niveau des banques ne sont pas adaptés à la structure des PME/PMI. Il s’agit de l’analyse de la situation financière de l’entreprise fondée sur le bilan, le compte d’exploitation, le plan de trésorerie prévisionnel. D’après lui, plus de 80% des entreprises sont des PME/PMI et l’écrasante majorité de ces entreprises évolue dans le secteur informel, ne tenant donc pas de comptabilité. Ce qui rend leur financement impossible, a-t-il indiqué.
Pour y faire face, le banquier estime pour sa part qu’il faut une convergence d’actions visant à la satisfaction des contraintes de toutes les parties.
Mahamane Maïga