Il faut noter que cette grève intervient après celle des associations de commerçants détaillants des 3 et 4 mai dernier. Cette grève a été largement suivie par nombre d’acteurs du monde de la débrouillardise.
Selon les responsables syndicaux, toutes les voies de recours administratif sont presque épuisées. Pour le moment, leurs doléances ne sont pas satisfaites. Alors qu’ils ont les secteurs les plus incontournables dans la vie de la nation à savoir celui du commerce, du transport et de l’artisanat.
Manifestant son malaise, Bourama Mariko, membre du collectif, prévient : « si rien n’est fait d’ici là, nous allons observer une grève de 72 heures allant du mardi 08 au jeudi 10 mai 2018 ».
Comme doléances, le collectif des acteurs des marchés du District a formulé 10 points de revendications. Il s’agit entre autres de la non construction simultané des marchés rose et des légumes de Bamako, l’exigence d’un cahier de charge pour la construction du marché rose de Bamako, l’allègement des conditions d’obtention du visa pour la Chine, la cessation des tracasseries aux frontières à l’endroit des commerçants important des produits frais comme la Banane plantain et les ignames, le dédommagement des victimes des opérations de déguerpissement de juillet 2016,
Quand au collectif des leaders syndicaux des transports routiers du Mali, il réclame entre autres l’arrêt des tracasseries routières, le respect du taux forfaitaire de la circulation, le maintien de la durée des permis de conduire à 5 ans, l’achèvement du chantier de parking à la frontière de Diboli et la nécessité d’en créer d’autres afin d’atténuer des désagréments aux gros porteurs et le respect du procès verbal du 23 décembre 2017.
Et le syndicat national des artisans du Mali réclame l’octroi d’espace approprié pour les activités artisanales, le retour des maisons et villages artisanaux sous la tutelle du ministère de l’artisanat à travers l’abrogation du décret N° 2015-0352/P-RM du 08 Mai 2015 fixant les détails des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales, la non taxation des produits artisanaux par des agents des eaux et forets, la facilitation de l’accès de l’or du Mali aux artisans maliens et la reconnaissance de l’APECM comme seule entité interlocutrice du gouvernement et des partenaires techniques et financiers (PTF).
Mahamane Maïga
Selon les responsables syndicaux, toutes les voies de recours administratif sont presque épuisées. Pour le moment, leurs doléances ne sont pas satisfaites. Alors qu’ils ont les secteurs les plus incontournables dans la vie de la nation à savoir celui du commerce, du transport et de l’artisanat.
Manifestant son malaise, Bourama Mariko, membre du collectif, prévient : « si rien n’est fait d’ici là, nous allons observer une grève de 72 heures allant du mardi 08 au jeudi 10 mai 2018 ».
Comme doléances, le collectif des acteurs des marchés du District a formulé 10 points de revendications. Il s’agit entre autres de la non construction simultané des marchés rose et des légumes de Bamako, l’exigence d’un cahier de charge pour la construction du marché rose de Bamako, l’allègement des conditions d’obtention du visa pour la Chine, la cessation des tracasseries aux frontières à l’endroit des commerçants important des produits frais comme la Banane plantain et les ignames, le dédommagement des victimes des opérations de déguerpissement de juillet 2016,
Quand au collectif des leaders syndicaux des transports routiers du Mali, il réclame entre autres l’arrêt des tracasseries routières, le respect du taux forfaitaire de la circulation, le maintien de la durée des permis de conduire à 5 ans, l’achèvement du chantier de parking à la frontière de Diboli et la nécessité d’en créer d’autres afin d’atténuer des désagréments aux gros porteurs et le respect du procès verbal du 23 décembre 2017.
Et le syndicat national des artisans du Mali réclame l’octroi d’espace approprié pour les activités artisanales, le retour des maisons et villages artisanaux sous la tutelle du ministère de l’artisanat à travers l’abrogation du décret N° 2015-0352/P-RM du 08 Mai 2015 fixant les détails des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales, la non taxation des produits artisanaux par des agents des eaux et forets, la facilitation de l’accès de l’or du Mali aux artisans maliens et la reconnaissance de l’APECM comme seule entité interlocutrice du gouvernement et des partenaires techniques et financiers (PTF).
Mahamane Maïga