Ainsi, selon les experts humanitaires et nutritionnistes, les cas de malnutrition aiguë sévère (MAS) attendus pour 2018 sont passés au niveau national de près de 163 000 au début de l’année à 274 000 et les cas attendus de malnutrition aiguë modérée (MAM) de 470 000 à 582 000.
A l’échelle nationale, ils indiquent que le taux de MAS de 2,6 pour cent reste au-dessus au seuil d’urgence tandis que le taux de malnutrition aiguë globale de 10,7 pour cent dépasse le seuil d’alerte.
« Outre l’insécurité alimentaire, les causes sous-jacentes de la malnutrition sont nombreuses et liées à des défis tels que l’accès limité aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA) adéquats, aux soins de santé, à une alimentation de qualité et à l’éducation », précisent-ils.
Avant d’estimer que Le manque d'infrastructures et d’équipements appropriés en EHA combiné aux pratiques nutritionnelles et hygiéniques inadéquates contribuent à augmenter les taux de malnutrition particulièrement dans les régions du nord (Tombouctou, Gao, Taoudénit) et du centre (Mopti) affectées par la crise sécuritaire depuis 2012.
Pour inverser la tendance à la persistance de la malnutrition, rappellent-ils, les autorités sanitaires et les partenaires humanitaires ont mis en place une approche visant à répondre aux besoins nutritionnels et à s’attaquer à ses causes profondes. Ainsi, grâce à un financement du fonds central d’intervention d’urgence (CERF), la réponse aux crises nutritionnelles récurrentes se fait à travers la sécurisation d'intrants vitaux pour le traitement de la MAS, tout en mettant à l'échelle des activités de prévention telles que la promotion de l'hygiène et des bonnes pratiques d'alimentation dans les régions de Mopti, de Tombouctou et de Taoudénit.
Selon eux, cette approche permet de rompre le cercle vicieux diarrhées-malabsorption-malnutrition. Elle consiste à mettre en place un paquet minimum d'activités en EHA dans les structures sanitaires et d'accompagner le couple mère-enfant avec un kit d'hygiène et des messages ciblés.
Mahamane Maïga
A l’échelle nationale, ils indiquent que le taux de MAS de 2,6 pour cent reste au-dessus au seuil d’urgence tandis que le taux de malnutrition aiguë globale de 10,7 pour cent dépasse le seuil d’alerte.
« Outre l’insécurité alimentaire, les causes sous-jacentes de la malnutrition sont nombreuses et liées à des défis tels que l’accès limité aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA) adéquats, aux soins de santé, à une alimentation de qualité et à l’éducation », précisent-ils.
Avant d’estimer que Le manque d'infrastructures et d’équipements appropriés en EHA combiné aux pratiques nutritionnelles et hygiéniques inadéquates contribuent à augmenter les taux de malnutrition particulièrement dans les régions du nord (Tombouctou, Gao, Taoudénit) et du centre (Mopti) affectées par la crise sécuritaire depuis 2012.
Pour inverser la tendance à la persistance de la malnutrition, rappellent-ils, les autorités sanitaires et les partenaires humanitaires ont mis en place une approche visant à répondre aux besoins nutritionnels et à s’attaquer à ses causes profondes. Ainsi, grâce à un financement du fonds central d’intervention d’urgence (CERF), la réponse aux crises nutritionnelles récurrentes se fait à travers la sécurisation d'intrants vitaux pour le traitement de la MAS, tout en mettant à l'échelle des activités de prévention telles que la promotion de l'hygiène et des bonnes pratiques d'alimentation dans les régions de Mopti, de Tombouctou et de Taoudénit.
Selon eux, cette approche permet de rompre le cercle vicieux diarrhées-malabsorption-malnutrition. Elle consiste à mettre en place un paquet minimum d'activités en EHA dans les structures sanitaires et d'accompagner le couple mère-enfant avec un kit d'hygiène et des messages ciblés.
Mahamane Maïga