Le continent africain est l’une des régions du monde les plus touchées par les effets du changement climatique et les moins aptes à y faire face. Les pays du Sud en général, et ceux d’Afrique en particulier, ont besoin d’un renforcement de leurs capacités et de transferts de technologie à même de les aider à assurer leur résilience aux changements climatiques – ce besoin a été clairement énoncé, tant dans l’Accord de Paris que dans les négociations en cours sur le climat.
Pour donner une dimension supplémentaire à ce point clé dans l’action pour le climat, la Banque africaine de développement a ouvert, le 5 décembre dernier, un espace de discussion sur l’importance des technologies dans la lutte contre le changement climatique, en marge de la COP24. Selon un communiqué reçu à notre rédaction, plus précisément, elle a examiné l’un des secteurs qui connaissent un développement fulgurant aujourd’hui : la technologie numérique.
L’institution estime qu’une nouvelle vague d’innovations dans ce domaine permet désormais d’approfondir notre compréhension des défis que pose le changement climatique et, parallèlement, de fournir des réponses inédites à ces défis, la révolution numérique ouvrant la voie vers de nouvelles solutions.
L’Afrique prend une part active dans cette révolution numérique, a souligné Faustin Munyazikwiye, directeur général adjoint de l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement. La Banque africaine de développement a investi 50 millions de dollars dans des centres climatologiques afin d’améliorer la collecte des données, comblant ainsi d’importantes lacunes en matière de connaissances dans plusieurs régions africaines.
« Bien que l’Afrique soit en train de combler son retard dans la révolution digitale, ce type de technologie à croissance exponentielle nécessite une étroite collaboration entre les pays, afin qu’ils puissent se mettre à niveau et l’exploiter à leur avantage, car aucun pays ne peut le faire seul », a expliqué Sei-Joong Kwon, directeur général chargé des changements climatiques au ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud.
L’un des éléments clés des discussions menées par les Nations unies sur le climat en Pologne est la façon dont ces échanges technologiques peuvent être rationalisés afin que les pays vulnérables disposent des moyens nécessaires pour faire face aux changements climatiques.
« À l’heure actuelle, il n’existe aucune politique de recyclage ni de points de collecte pour les quantités croissantes de déchets électroniques », a mis en garde Anthony Nyong, directeur chargé du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement.
Adou FAYE
Pour donner une dimension supplémentaire à ce point clé dans l’action pour le climat, la Banque africaine de développement a ouvert, le 5 décembre dernier, un espace de discussion sur l’importance des technologies dans la lutte contre le changement climatique, en marge de la COP24. Selon un communiqué reçu à notre rédaction, plus précisément, elle a examiné l’un des secteurs qui connaissent un développement fulgurant aujourd’hui : la technologie numérique.
L’institution estime qu’une nouvelle vague d’innovations dans ce domaine permet désormais d’approfondir notre compréhension des défis que pose le changement climatique et, parallèlement, de fournir des réponses inédites à ces défis, la révolution numérique ouvrant la voie vers de nouvelles solutions.
L’Afrique prend une part active dans cette révolution numérique, a souligné Faustin Munyazikwiye, directeur général adjoint de l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement. La Banque africaine de développement a investi 50 millions de dollars dans des centres climatologiques afin d’améliorer la collecte des données, comblant ainsi d’importantes lacunes en matière de connaissances dans plusieurs régions africaines.
« Bien que l’Afrique soit en train de combler son retard dans la révolution digitale, ce type de technologie à croissance exponentielle nécessite une étroite collaboration entre les pays, afin qu’ils puissent se mettre à niveau et l’exploiter à leur avantage, car aucun pays ne peut le faire seul », a expliqué Sei-Joong Kwon, directeur général chargé des changements climatiques au ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud.
L’un des éléments clés des discussions menées par les Nations unies sur le climat en Pologne est la façon dont ces échanges technologiques peuvent être rationalisés afin que les pays vulnérables disposent des moyens nécessaires pour faire face aux changements climatiques.
« À l’heure actuelle, il n’existe aucune politique de recyclage ni de points de collecte pour les quantités croissantes de déchets électroniques », a mis en garde Anthony Nyong, directeur chargé du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement.
Adou FAYE