Cette information est donnée par la Bceao dans sa Note mensuelle de conjoncture économique dans les pays de l’Uemoa à fin novembre 2019. Elle explique que cette évolution a été atténuée par les retraits importants de billets au cours de la période (+187,2 milliards).
Selon la Bceao, l’analyse de la mise en œuvre du dispositif des réserves obligatoires, au terme de la période de constitution échue le 15 novembre 2019, fait apparaître une situation excédentaire pour les banques de l’Union par rapport aux réserves requises. Les réserves libres des banques, évaluées sur la période, sont ressorties à 920,1 milliards, soit 132,0% des réserves requises.
Les engagements des banques envers la Banque centrale en novembre 2019 ont baissé de 76,4 milliards par rapport à fin octobre 2019.
Dans la même dynamique, la Bceao ajoute que la situation monétaire de l’Union à fin novembre 2019 est marquée par une progression, en glissement annuel, de la masse monétaire (+11,4%). Cette évolution est portée par l'accroissement des créances des institutions de dépôt sur les secteurs résidents (+2.707,3 milliards) et la hausse de leurs actifs extérieurs nets (+1.135,6 milliards). Les dépôts, quant à eux, se sont accrus, en glissement annuel, de 12,3% tandis que la circulation fiduciaire s’est améliorée de 8,0%.*
Adou FAYE
Selon la Bceao, l’analyse de la mise en œuvre du dispositif des réserves obligatoires, au terme de la période de constitution échue le 15 novembre 2019, fait apparaître une situation excédentaire pour les banques de l’Union par rapport aux réserves requises. Les réserves libres des banques, évaluées sur la période, sont ressorties à 920,1 milliards, soit 132,0% des réserves requises.
Les engagements des banques envers la Banque centrale en novembre 2019 ont baissé de 76,4 milliards par rapport à fin octobre 2019.
Dans la même dynamique, la Bceao ajoute que la situation monétaire de l’Union à fin novembre 2019 est marquée par une progression, en glissement annuel, de la masse monétaire (+11,4%). Cette évolution est portée par l'accroissement des créances des institutions de dépôt sur les secteurs résidents (+2.707,3 milliards) et la hausse de leurs actifs extérieurs nets (+1.135,6 milliards). Les dépôts, quant à eux, se sont accrus, en glissement annuel, de 12,3% tandis que la circulation fiduciaire s’est améliorée de 8,0%.*
Adou FAYE