Dans son dernier rapport sur le commerce maritime, la CNUCED juge « saine » la croissance du secteur. L’agence onusienne souligne que cette croissance est la plus rapide qu’ait connu le secteur ces cinq dernières années et qu’elle devrait se maintenir à ce rythme en 2018.
Les volumes dans tous les segments du commerce maritime devraient augmenter en 2018, les marchandises conteneurisées et en vrac sec devant enregistrer la croissance la plus rapide au détriment des volumes de navires citernes.
« Les perspectives du commerce maritime sont certes positives, mais elles sont menacées par le déclenchement des guerres commerciales et par le renforcement de politiques du repli sur soi », a alerté le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.
« L'escalade du protectionnisme et des batailles tarifaires incessantes pourraient potentiellement perturber le système commercial mondial qui sous-tend la demande de transport maritime », a prévenu M. Kituyi.
La semaine dernière, la Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), Arancha González, avait prévenu en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, que les tensions commerciales en cours, notamment entre les Etats-Unis et la Chine, ne bénéficiaient à personne et que les petits exportateurs en sont les premières victimes.
Les opérations portuaires et leurs performances continuent à être définis par le déploiement de méga-navires et la restructuration des alliances entre transporteurs. Les compagnies de transport maritime ont aujourd’hui un pouvoir de négociation et d'influence plus fort.
L'augmentation de la taille des navires et la multiplication des méga-alliances ont renforcé les exigences d'adaptation pour les ports. Bien que les réseaux de lignes maritimes semblent avoir bénéficié des gains d’efficacité résultant de la consolidation et de la restructuration des alliances, les avantages pour les ports n’ont pas évolué au même rythme. Cette dynamique est encore compliquée par le fait que les compagnies de navigation participent souvent aux opérations portuaires, ce qui pourrait à son tour redéfinir les approches des concessions de terminaux.
Dans son rapport, la CNUCED a notamment salué l'adoption par l'Organisation maritime internationale (OMI) en avril 2018 d'une stratégie initiale visant à réduire d'au moins de moitié les émissions annuelles totales des navires d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 2008.
La stratégie de l’OMI identifie d’autres mesures potentielles à court, moyen et long terme pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du commerce maritime. Des mesures assorties de calendriers et qui entrevoient les incidences sur les États.
A cet égard, l’agence onusienne chargée de réguler le commerce maritime souligne la nécessité de prêter attention aux besoins des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés.
Un.org
Les volumes dans tous les segments du commerce maritime devraient augmenter en 2018, les marchandises conteneurisées et en vrac sec devant enregistrer la croissance la plus rapide au détriment des volumes de navires citernes.
« Les perspectives du commerce maritime sont certes positives, mais elles sont menacées par le déclenchement des guerres commerciales et par le renforcement de politiques du repli sur soi », a alerté le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.
« L'escalade du protectionnisme et des batailles tarifaires incessantes pourraient potentiellement perturber le système commercial mondial qui sous-tend la demande de transport maritime », a prévenu M. Kituyi.
La semaine dernière, la Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), Arancha González, avait prévenu en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, que les tensions commerciales en cours, notamment entre les Etats-Unis et la Chine, ne bénéficiaient à personne et que les petits exportateurs en sont les premières victimes.
La consolidation du transport maritime influe sur les opérations portuaires
La consolidation du transport maritime se poursuit avec davantage de fusions et d’acquisitions et une restructuration des alliances globales. En janvier 2018, les 15 premiers transporteurs représentaient 70,3% de la force commerciale maritime. Les nouvelles fusions réalisées dans le secteur cette année font que les 10 premiers transporteurs contrôlaient à la fin du mois de juin 70% de la flotte commerciale maritime.Les opérations portuaires et leurs performances continuent à être définis par le déploiement de méga-navires et la restructuration des alliances entre transporteurs. Les compagnies de transport maritime ont aujourd’hui un pouvoir de négociation et d'influence plus fort.
L'augmentation de la taille des navires et la multiplication des méga-alliances ont renforcé les exigences d'adaptation pour les ports. Bien que les réseaux de lignes maritimes semblent avoir bénéficié des gains d’efficacité résultant de la consolidation et de la restructuration des alliances, les avantages pour les ports n’ont pas évolué au même rythme. Cette dynamique est encore compliquée par le fait que les compagnies de navigation participent souvent aux opérations portuaires, ce qui pourrait à son tour redéfinir les approches des concessions de terminaux.
La lutte contre changement climatique, une priorité du transport maritime
Malgré une bonne croissance, le secteur du transport maritime doit réduire les émissions de gaz à effet de serre, souligne la CNUCED.Dans son rapport, la CNUCED a notamment salué l'adoption par l'Organisation maritime internationale (OMI) en avril 2018 d'une stratégie initiale visant à réduire d'au moins de moitié les émissions annuelles totales des navires d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 2008.
La stratégie de l’OMI identifie d’autres mesures potentielles à court, moyen et long terme pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du commerce maritime. Des mesures assorties de calendriers et qui entrevoient les incidences sur les États.
A cet égard, l’agence onusienne chargée de réguler le commerce maritime souligne la nécessité de prêter attention aux besoins des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés.
Un.org