Représentant un marché de 1,2 milliard d’habitants et un PIB continental combiné de 2 200 milliards de dollars, la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) de l’Afrique est un projet gigantesque. Avec une croissance économique continentale qui devrait atteindre 29 000 milliards de dollars d’ici à 2050, la ZLEC devrait représenter un marché plus vaste que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) aujourd’hui. Ce nouvel accord arrive notamment à un moment où les autres grands projets d’alliances commerciales inter-régionales stagnent. La décision du Président Trump de se retirer de l’accord de partenariat transpacifique a renvoyé les états-membres à la table des négociations. Parallèlement, les négociateurs du Canada, des Etats-Unis et du Mexique continuent de se heurter à de nombreux obstacles dans le cadre des négociations de l’ALENA.
Il y a cependant maintenant de l’espoir. Cet ambitieux accord commercial couvre 90 % des marchandises échangées sur le continent, les 10 % restants, qui constituent des produits sensibles ou exclus, devant être examinés et intégrés progressivement.
L’accord va toutefois plus loin que le simple commerce de marchandises. Dans le cadre de l’accord, les services doivent, eux aussi, être progressivement libéralisés. Ceci avec l’appui d’un mécanisme de lutte contre les obstacles non tarifaires prédominants en Afrique, comme les retards aux frontières et les lourdes procédures douanières et d’inspection. Lors de la prochaine phase, les négociations porteront sur la politique de concurrence, les droits de propriété intellectuelle et, éventuellement, le commerce en ligne.
Lorsque le commerce se développe, les marchés s’ouvrent et les économies commencent à se diversifier. Le commerce intra-africain est particulièrement bénéfique, puisqu’il comprend une part importante de produits à valeur ajoutée et de produits industriels comme les produits agricoles transformés, les produits manufacturés de base et les services financiers et de détail. Il diffère également des échanges que l’Afrique entretient avec le reste du monde, lesquels sont principalement basés sur les cultures de rente, les produits minéraux, les métaux et le pétrole.
Il y a cependant maintenant de l’espoir. Cet ambitieux accord commercial couvre 90 % des marchandises échangées sur le continent, les 10 % restants, qui constituent des produits sensibles ou exclus, devant être examinés et intégrés progressivement.
L’accord va toutefois plus loin que le simple commerce de marchandises. Dans le cadre de l’accord, les services doivent, eux aussi, être progressivement libéralisés. Ceci avec l’appui d’un mécanisme de lutte contre les obstacles non tarifaires prédominants en Afrique, comme les retards aux frontières et les lourdes procédures douanières et d’inspection. Lors de la prochaine phase, les négociations porteront sur la politique de concurrence, les droits de propriété intellectuelle et, éventuellement, le commerce en ligne.
Lorsque le commerce se développe, les marchés s’ouvrent et les économies commencent à se diversifier. Le commerce intra-africain est particulièrement bénéfique, puisqu’il comprend une part importante de produits à valeur ajoutée et de produits industriels comme les produits agricoles transformés, les produits manufacturés de base et les services financiers et de détail. Il diffère également des échanges que l’Afrique entretient avec le reste du monde, lesquels sont principalement basés sur les cultures de rente, les produits minéraux, les métaux et le pétrole.
Source : Base de données commerciales CEPII-BACI, exportations moyennes sur trois ans (2012-2014)