La Journée est célébrée le 24 mars car c’est le 24 mars 1882 que le Dr Robert Koch a annoncé avoir découvert le bacille responsable de la tuberculose, ouvrant ainsi la voie au diagnostic et au traitement de la maladie.
« Malgré les grands progrès réalisés au cours des dernières décennies, la tuberculose, responsable de 4500 décès par jour, reste la principale cause infectieuse de mortalité dans le monde. L’apparition de formes multirésistantes (MR) de tuberculose représente une forte menace pour la sécurité sanitaire qui pourrait remettre en cause les avancées obtenues dans la lutte contre la maladie », a noté l’OMS dans un communiqué de presse.
« Les personnes atteintes de tuberculose, les militants de la société civile, les agents de santé, les médecins et le personnel infirmier, les ONG et les autres partenaires devraient également prendre part à cet engagement. Tous ces acteurs peuvent diriger les efforts entrepris, dans le cadre de leurs activités ou sur le terrain, pour mettre fin à la tuberculose », estime l’OMS.
Selon l’agence onusienne, il s’agit d’un sujet essentiel compte tenu de l’importance politique de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la tuberculose, qui doit se tenir prochainement à New York.
N’importe qui peut contracter la tuberculose mais la maladie touche avant tout les pauvres, les communautés et les groupes marginalisés et d’autres populations vulnérables comme les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques, les mineurs de fond et les autres catégories de la population qui vivent et travaillent dans des environnements à risque, ou encore les personnes âgées, les femmes marginalisées et les enfants, dans de nombreux contextes, etc.
Des facteurs tels que la malnutrition, les mauvaises conditions de logement et d’assainissement, aggravés par d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, la consommation d’alcool et le diabète, ont des conséquences sur la vulnérabilité face à la tuberculose et sur l’accès aux soins.
En outre, cet accès est souvent rendu difficile par les dépenses catastrophiques liées à la maladie, à la recherche et au maintien d’une prise en charge et à l’absence de protection sociale, qui aboutissent à une situation où pauvreté et maladie forment un cercle vicieux. La transmission de la tuberculose multirésistante (MR) fait qu’il est d’autant plus urgent de s’occuper de ces questions.
Un.org
« Malgré les grands progrès réalisés au cours des dernières décennies, la tuberculose, responsable de 4500 décès par jour, reste la principale cause infectieuse de mortalité dans le monde. L’apparition de formes multirésistantes (MR) de tuberculose représente une forte menace pour la sécurité sanitaire qui pourrait remettre en cause les avancées obtenues dans la lutte contre la maladie », a noté l’OMS dans un communiqué de presse.
Un engagement de tous pour mettre fin à la tuberculose
Le thème de la Journée cette année – « Avis de recherche : Chefs de file pour un monde exempt de tuberculose » - vise à susciter un engagement pour mettre fin à la tuberculose. Cet engagement devrait se concrétiser au niveau politique, c’est-à-dire à celui des chefs d’État et des ministres de la santé, mais aussi à tous les autres niveaux – ceux des maires, des gouverneurs, des parlementaires et des dirigeants communautaires.« Les personnes atteintes de tuberculose, les militants de la société civile, les agents de santé, les médecins et le personnel infirmier, les ONG et les autres partenaires devraient également prendre part à cet engagement. Tous ces acteurs peuvent diriger les efforts entrepris, dans le cadre de leurs activités ou sur le terrain, pour mettre fin à la tuberculose », estime l’OMS.
Selon l’agence onusienne, il s’agit d’un sujet essentiel compte tenu de l’importance politique de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la tuberculose, qui doit se tenir prochainement à New York.
10,4 millions de cas de tuberculose en 2017
L’année dernière, l’OMS a notifié 10,4 millions de cas de tuberculose et, en 2016, la tuberculose a entraîné 1,8 million de décès dans le monde, ce qui en fait la principale cause infectieuse de mortalité à l’échelle mondiale. Cette maladie sévit surtout dans les populations dont les droits humains et la dignité sont peu respectés.N’importe qui peut contracter la tuberculose mais la maladie touche avant tout les pauvres, les communautés et les groupes marginalisés et d’autres populations vulnérables comme les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques, les mineurs de fond et les autres catégories de la population qui vivent et travaillent dans des environnements à risque, ou encore les personnes âgées, les femmes marginalisées et les enfants, dans de nombreux contextes, etc.
Des facteurs tels que la malnutrition, les mauvaises conditions de logement et d’assainissement, aggravés par d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, la consommation d’alcool et le diabète, ont des conséquences sur la vulnérabilité face à la tuberculose et sur l’accès aux soins.
En outre, cet accès est souvent rendu difficile par les dépenses catastrophiques liées à la maladie, à la recherche et au maintien d’une prise en charge et à l’absence de protection sociale, qui aboutissent à une situation où pauvreté et maladie forment un cercle vicieux. La transmission de la tuberculose multirésistante (MR) fait qu’il est d’autant plus urgent de s’occuper de ces questions.
Un.org