Chaque année un nombre considérable de familles sont plongées dans la pauvreté en raison des dépenses de santé qu'elles doivent régler directement. 800 millions de personnes consacrent au moins 10% du budget du ménage aux dépenses occasionnées par les soins, pour elles-mêmes, un enfant malade ou un autre membre de la famille. Le niveau de ces dépenses suffit à plonger 100 millions d'entre elles dans une situation d'extrême pauvreté où elles n'ont tout au plus que 1,90 dollar par jour pour survivre.
Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, cette situation est « totalement inacceptable » et ce d'autant plus qu'une solution existe. « La couverture sanitaire universelle (CSU) permet à chacun d'obtenir les services de santé dont il a besoin, quand et là où il en a besoin sans avoir à supporter d'importantes difficultés financières », a souligné le chef de l'OMS.
Pour le Président du Groupe de la Banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim, « le rapport fait clairement ressortir que si nous voulons vraiment non seulement améliorer la santé dans le monde mais aussi mettre fin à la pauvreté, nous devons d'urgence renforcer nos efforts pour la couverture sanitaire universelle ».
Les investissements en faveur de la santé, et plus généralement de la population, sont indispensables pour renforcer le capital humain et permettre une croissance économique durable et inclusive, estime le chef de la Banque mondiale.
« Mais le système est cassé », a déclaré le Dr. Kim qui estime que la mobilisation des ressources pour la santé et pour le capital humain doit être modifié de manière fondamentale, surtout au niveau des pays. « Nous intervenons sur de nombreux fronts pour aider les pays à consacrer aux gens davantage de ressources de manière plus efficace et à progresser plus rapidement vers la couverture sanitaire universelle », a-t-il déclaré.
Des signes encourageants sont néanmoins perceptibles, estiment l'OMS et la Banque mondiale. Leur rapport montre que le nombre des personnes ayant accès à certains services de santé essentiels comme la vaccination et la planification familiale, ainsi qu'au traitement antirétroviral contre le VIH et aux moustiquaires imprégnées d'insecticide pour prévenir le paludisme, a augmenté depuis le début du siècle. Par ailleurs, les familles sont également moins nombreuses aujourd'hui à être plongées dans la pauvreté. Mais pour les deux organisations internationales, ces progrès restent cependant très inégaux entre pays et également à l'intérieur d'un même pays et l'accès aux services de santé essentiels demeurent un problème même dans les régions plus favorisées comme l'Asie orientale, l'Amérique latine et l'Europe.
Un.org
Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, cette situation est « totalement inacceptable » et ce d'autant plus qu'une solution existe. « La couverture sanitaire universelle (CSU) permet à chacun d'obtenir les services de santé dont il a besoin, quand et là où il en a besoin sans avoir à supporter d'importantes difficultés financières », a souligné le chef de l'OMS.
Pour le Président du Groupe de la Banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim, « le rapport fait clairement ressortir que si nous voulons vraiment non seulement améliorer la santé dans le monde mais aussi mettre fin à la pauvreté, nous devons d'urgence renforcer nos efforts pour la couverture sanitaire universelle ».
Les investissements en faveur de la santé, et plus généralement de la population, sont indispensables pour renforcer le capital humain et permettre une croissance économique durable et inclusive, estime le chef de la Banque mondiale.
« Mais le système est cassé », a déclaré le Dr. Kim qui estime que la mobilisation des ressources pour la santé et pour le capital humain doit être modifié de manière fondamentale, surtout au niveau des pays. « Nous intervenons sur de nombreux fronts pour aider les pays à consacrer aux gens davantage de ressources de manière plus efficace et à progresser plus rapidement vers la couverture sanitaire universelle », a-t-il déclaré.
Des signes encourageants sont néanmoins perceptibles, estiment l'OMS et la Banque mondiale. Leur rapport montre que le nombre des personnes ayant accès à certains services de santé essentiels comme la vaccination et la planification familiale, ainsi qu'au traitement antirétroviral contre le VIH et aux moustiquaires imprégnées d'insecticide pour prévenir le paludisme, a augmenté depuis le début du siècle. Par ailleurs, les familles sont également moins nombreuses aujourd'hui à être plongées dans la pauvreté. Mais pour les deux organisations internationales, ces progrès restent cependant très inégaux entre pays et également à l'intérieur d'un même pays et l'accès aux services de santé essentiels demeurent un problème même dans les régions plus favorisées comme l'Asie orientale, l'Amérique latine et l'Europe.
Un.org