ONUSIDA À l'occasion de la Journée zéro discrimination, l'ONUSIDA appelle les pays à examiner les dispositions discriminatoires de leurs lois et politiques et à apporter des changements positifs pour garantir l'égalité, l'inclusion et la protection de tous
« On s’imagine que le Sida est arrivé à sa fin, mais ce n’est pas le cas. En 2018, nous constatons toujours une augmentation de nouvelles infections et quelques 770.000 morts liés au Sida. Donc c’est loin d‘être terminé et la complaisance et l’idée que l’épidémie est terminée freine les progrès que nous avons mener à bien dans le monde », a expliqué Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU.
Quelques 23,3 millions de personnes à travers le monde ont accès à un traitement antirétroviral qui leur permet de s’épanouir et vivre pleinement, s’est félicité Mme Carlsson, signalant toutefois qu’environ 15 millions de personnes attendent toujours d’accéder au traitement, dont la moitié des enfants qui en ont besoin.
« Les populations clé, qui constituent désormais 54% des nouvelles infections, consommateurs de drogues injectables, homosexuels et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, transgenres, personnes faisant commerce du sexe et prisonniers n’accèdent toujours pas aux services et soins à ne pas accéder aux services », a précisé la Directrice par intérim attribuant notamment cette lacune à la stigmatisation et la discrimination.
« S’ajoute à cela qu’en 2018, les ressources disponibles ont chuté de près d’un milliard de dollars, et il existe un manque de financement de 7 milliards de dollars à ce jour », a déploré Mme Carlsson.
Selon la cheffe d’ONUSIDA, les données du dernier rapport sont profondément inquiétantes et démontrent « qu’il ne sera pas possible de mettre fin au Sida à moins d’investir de façon intelligente et adéquate ».
« Nous avons besoin de nous concentrer sur les gens avant tout et non sur les maladies ; et nous devons donner des feuilles de routes pour les populations et endroits qui ont été laissé pour compte » a expliqué Mme Carlsson, prônant une riposte basée sur les droits de l’homme.
« Les investissements doivent être accélérés, car nous savons ce qui fait la différence : mettre les communautés au cœur de la riposte, répondre à ceux qui sont vraiment à risque », a-t-elle précisé.
« Le monde est loin de réaliser l’objectif de réduire le nombre d’infections à 500.000 d’ici 2020. Il faudrait réduire les infections de 70% dans l’espace des 18 prochains mois ce qui n’a jamais été fait auparavant », a averti Mme Carlsson, soulignant que nous avons besoin de leadership politique.
Un.org
Un moment précaire dans la lutte contre le SIDA
Selon la Directrice par intérim, la lutte contre le VIH/Sida est à un « moment précaire » où certains pays connaissent des progrès impressionnants alors que d’autres connaissent une hausse du nombre d’infections liées au HIV et des décès liés au Sida notamment en Europe de l’Est, en Asie centrale, au Moyen Orient et en Afrique du Nord.Quelques 23,3 millions de personnes à travers le monde ont accès à un traitement antirétroviral qui leur permet de s’épanouir et vivre pleinement, s’est félicité Mme Carlsson, signalant toutefois qu’environ 15 millions de personnes attendent toujours d’accéder au traitement, dont la moitié des enfants qui en ont besoin.
« Les populations clé, qui constituent désormais 54% des nouvelles infections, consommateurs de drogues injectables, homosexuels et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, transgenres, personnes faisant commerce du sexe et prisonniers n’accèdent toujours pas aux services et soins à ne pas accéder aux services », a précisé la Directrice par intérim attribuant notamment cette lacune à la stigmatisation et la discrimination.
Investir de façon intelligente et adéquate
Pour la première fois, les ressources mondiales disponibles pour la lutte contre le Sida ont considérablement diminué.« S’ajoute à cela qu’en 2018, les ressources disponibles ont chuté de près d’un milliard de dollars, et il existe un manque de financement de 7 milliards de dollars à ce jour », a déploré Mme Carlsson.
Selon la cheffe d’ONUSIDA, les données du dernier rapport sont profondément inquiétantes et démontrent « qu’il ne sera pas possible de mettre fin au Sida à moins d’investir de façon intelligente et adéquate ».
« Nous avons besoin de nous concentrer sur les gens avant tout et non sur les maladies ; et nous devons donner des feuilles de routes pour les populations et endroits qui ont été laissé pour compte » a expliqué Mme Carlsson, prônant une riposte basée sur les droits de l’homme.
« Les investissements doivent être accélérés, car nous savons ce qui fait la différence : mettre les communautés au cœur de la riposte, répondre à ceux qui sont vraiment à risque », a-t-elle précisé.
« Le monde est loin de réaliser l’objectif de réduire le nombre d’infections à 500.000 d’ici 2020. Il faudrait réduire les infections de 70% dans l’espace des 18 prochains mois ce qui n’a jamais été fait auparavant », a averti Mme Carlsson, soulignant que nous avons besoin de leadership politique.
Un.org