L’information est contenue dans un communiqué parvenue à la rédaction de Lejecom.com
La même source explique que Room2Run constitue le tout premier portefeuille de titrisation synthétique réalisé entre une banque multilatérale de développement et des investisseurs du secteur privé.
Cet instrument lance le recours à l’opération de titrisation et de transfert de risque de crédit sur le segment jusque-là inexploré des marchés financiers.
Avec Room2Run, lit-on dans le communiqué, la Banque africaine de développement lance le marché de la titrisation pour le secteur des banques multilatérales de développement.
A l’en croire, la transaction fait directement suite au Plan d’action du G20 pour l’optimisation des bilans des banques multilatérales de développement.
Elle fait savoir qu’à travers cet outil, la Banque africaine de développement s’engage à réinvestir les capitaux libérés dans un prêt africain pour de nouvelles infrastructures, faisant de Room2Run l’un des investissements au plus fort impact jamais réalisé.
Il est clairement noté que le portefeuille couvre l’ensemble du continent africain, avec une exposition auprès d’emprunteurs en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique australe.
Selon la structuration dessinée dans le communiqué, Mariner, le gestionnaire mondial d’actifs alternatifs et filiale à participation majoritaire d’ORIX USA, est le principal investisseur dans la transaction, par le biais de son fonds International Infrastructure Finance Company II (IIFC II).
Il ajoute que, Africa50, la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, investit aux côtés de Mariner dans le secteur privé.
Et le Fonds européen pour le développement durable de la Commission européenne apporte une protection de crédit supplémentaire sous forme de garantie prioritaire mezzanine.
Le Président du Groupe de la BAD, M. Akinwumi Adesina, à travers le document assure que « Room2Run nous apporte de nouvelles ressources pour investir dans les projets dont les Africains ont le plus besoin ».
A son avis, « L’Afrique offre les perspectives les plus prometteuses et les plus grandes ressources naturelles, et sa population est la plus jeune du monde. Mais nous enregistrons également les déficits en infrastructures les plus persistants au monde. La Banque africaine de développement dispose de la stratégie nécessaire pour combler ces lacunes financières dans les infrastructures, et Room2Run nous offre les capacités de la réaliser. »
Sur la même dynamique, M. Andrew Hohns, gestionnaire principal du portefeuille et responsable de l’équipe de Mariner chargée de la gestion des investissements dans les infrastructures, défend que : « En matière d’impact, Room2Run bat tous les records ».
A l’en croire, « Room2Run répond à l’appel du G20 qui exhorte les acteurs du secteur privé à s’engager et à faciliter le financement du développement, en fournissant un modèle pour attirer d’importants capitaux privés afin de financer des projets urgents dans les économies en développement ».
M. Bill Morneau, ministre canadien des Finances, pour sa part, estime qu’« Il est essentiel d’attirer un volume plus important de capitaux privés dans les initiatives de développement mondial pour bâtir des économies qui répondent aux besoins d’un nombre croissant de personnes à l’échelle de la planète ».
Mariama Diallo
La même source explique que Room2Run constitue le tout premier portefeuille de titrisation synthétique réalisé entre une banque multilatérale de développement et des investisseurs du secteur privé.
Cet instrument lance le recours à l’opération de titrisation et de transfert de risque de crédit sur le segment jusque-là inexploré des marchés financiers.
Avec Room2Run, lit-on dans le communiqué, la Banque africaine de développement lance le marché de la titrisation pour le secteur des banques multilatérales de développement.
A l’en croire, la transaction fait directement suite au Plan d’action du G20 pour l’optimisation des bilans des banques multilatérales de développement.
Elle fait savoir qu’à travers cet outil, la Banque africaine de développement s’engage à réinvestir les capitaux libérés dans un prêt africain pour de nouvelles infrastructures, faisant de Room2Run l’un des investissements au plus fort impact jamais réalisé.
Il est clairement noté que le portefeuille couvre l’ensemble du continent africain, avec une exposition auprès d’emprunteurs en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique australe.
Selon la structuration dessinée dans le communiqué, Mariner, le gestionnaire mondial d’actifs alternatifs et filiale à participation majoritaire d’ORIX USA, est le principal investisseur dans la transaction, par le biais de son fonds International Infrastructure Finance Company II (IIFC II).
Il ajoute que, Africa50, la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, investit aux côtés de Mariner dans le secteur privé.
Et le Fonds européen pour le développement durable de la Commission européenne apporte une protection de crédit supplémentaire sous forme de garantie prioritaire mezzanine.
Le Président du Groupe de la BAD, M. Akinwumi Adesina, à travers le document assure que « Room2Run nous apporte de nouvelles ressources pour investir dans les projets dont les Africains ont le plus besoin ».
A son avis, « L’Afrique offre les perspectives les plus prometteuses et les plus grandes ressources naturelles, et sa population est la plus jeune du monde. Mais nous enregistrons également les déficits en infrastructures les plus persistants au monde. La Banque africaine de développement dispose de la stratégie nécessaire pour combler ces lacunes financières dans les infrastructures, et Room2Run nous offre les capacités de la réaliser. »
Sur la même dynamique, M. Andrew Hohns, gestionnaire principal du portefeuille et responsable de l’équipe de Mariner chargée de la gestion des investissements dans les infrastructures, défend que : « En matière d’impact, Room2Run bat tous les records ».
A l’en croire, « Room2Run répond à l’appel du G20 qui exhorte les acteurs du secteur privé à s’engager et à faciliter le financement du développement, en fournissant un modèle pour attirer d’importants capitaux privés afin de financer des projets urgents dans les économies en développement ».
M. Bill Morneau, ministre canadien des Finances, pour sa part, estime qu’« Il est essentiel d’attirer un volume plus important de capitaux privés dans les initiatives de développement mondial pour bâtir des économies qui répondent aux besoins d’un nombre croissant de personnes à l’échelle de la planète ».
Mariama Diallo