Pour ce faire, le chef de l’Etat mise sur la disponibilité des facteurs favorisant le développement industriel. Il s’agit entre autres de la réalisation des infrastructures (zones industrielles, l’accès à l’énergie à moindre coût, la capacité à transformer les produits locaux, la promotion du consommer malien, l’accès au financement, la volonté d’inciter le secteur privé à y investir au lieu de construire des immeubles commerciaux.
Aussi, le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, a fait valoir la célébration de cette journée de plaidoyer qui s’inscrit, selon lui, en droite ligne dans la vision des plus hautes autorités du pays pour le secteur industriel.
Evoquant le thème fédérateur retenu cette année qui porte sur l’écosystème de l’industrie, il reconnait que l’industrie au Mali est embryonnaire. « Ce qui nous oblige à aller plus vite et dans un environnement communautaire et concurrentiel », avertit-il.
Après avoir salué la bonne collaboration qui existe entre son Département et l’OPI, Mohamed Aly Ag Ibrahim a loué les efforts de l’organisation patronale qui « fait de bonnes études et des propositions intéressantes pour l’avenir des industries maliennes et le développement du pays ».
Soufflant le chaud et le froid, le président de l’OPI, Cyril Achcar, a salué l’implication du département dans la célébration de cette 6e édition. Il a indiqué qu’ils sont une minorité d’acteurs à avoir compris l’importance du secteur, d’où son appel à la mobilisation en faveur de l’industrialisation du pays. “Le développement est impossible sans industrialisation”, a-t-il souligné avant d’inviter les uns et les autres à consommer malien. «C’est se développer et c’est patriotique», dit-il.
Le président de l’OPI souhaite que les gens investissent, non dans la construction d’immeubles mais dans des usines qui peuvent employer plusieurs personnes. Par ailleurs, le président de l’OPI déplore le fait que le PIB du pays soit, toujours en deçà des attentes, avec une moyenne de 6% contre 11% dans la sous-région
Mahamane Maïga
Aussi, le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, a fait valoir la célébration de cette journée de plaidoyer qui s’inscrit, selon lui, en droite ligne dans la vision des plus hautes autorités du pays pour le secteur industriel.
Evoquant le thème fédérateur retenu cette année qui porte sur l’écosystème de l’industrie, il reconnait que l’industrie au Mali est embryonnaire. « Ce qui nous oblige à aller plus vite et dans un environnement communautaire et concurrentiel », avertit-il.
Après avoir salué la bonne collaboration qui existe entre son Département et l’OPI, Mohamed Aly Ag Ibrahim a loué les efforts de l’organisation patronale qui « fait de bonnes études et des propositions intéressantes pour l’avenir des industries maliennes et le développement du pays ».
Soufflant le chaud et le froid, le président de l’OPI, Cyril Achcar, a salué l’implication du département dans la célébration de cette 6e édition. Il a indiqué qu’ils sont une minorité d’acteurs à avoir compris l’importance du secteur, d’où son appel à la mobilisation en faveur de l’industrialisation du pays. “Le développement est impossible sans industrialisation”, a-t-il souligné avant d’inviter les uns et les autres à consommer malien. «C’est se développer et c’est patriotique», dit-il.
Le président de l’OPI souhaite que les gens investissent, non dans la construction d’immeubles mais dans des usines qui peuvent employer plusieurs personnes. Par ailleurs, le président de l’OPI déplore le fait que le PIB du pays soit, toujours en deçà des attentes, avec une moyenne de 6% contre 11% dans la sous-région
Mahamane Maïga