Cette rencontre dont la modération a été assurée par l'expert en communication, le doyen Cheick Hamalla Diarra, a été marquée par une présentation de Abdoulaye Traoré, chef division -suivi de la CARFIP, qui est la structure centrale de coordination de la mise en œuvre des réformes sur les finances publiques.
Selon le conseiller technique du ministre de l'Economie et des finances, Joël Togo, la gestion des finances publiques est au cœur de la bonne gouvernance au Mali et constitue un critère déterminant dans l'appréciation des efforts des gouvernants face aux légitimes aspirations des populations et autres acteurs bénéficiaires de l'action publique. De ce fait, il a souligné que la bonne tenue des finances publiques dans un contexte de forte poussée de la demande sociale et des nombreuses attentes de la population, devrait contribuer à consolider les efforts de sortie de crise et à restaurer la confiance et la stabilité nécessaire pour augurer de perspectives sereines en vue de réduire la pauvreté.
Il a ajouté que le département de l'Economie et des finances continue d'œuvrer de façon vigoureuse à l'amélioration et à la consolidation de la stabilité du cadre macro-économique ainsi qu'à l'approfondissement de l'ensemble des réformes du système de gestion des finances publiques. C'est dans ce cadre que depuis plus d'une décennie, deux générations de Plan d'actions gouvernemental pour l'amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques (PAGAM-GFP), ont été mises en œuvre respectivement sur les périodes 2006-2009 et 2011-2015.
L'évaluation de ces deux plans d'actions a permis de noter des résultats satisfaisants confirmés après l'évaluation PEFA (Public expenditure and financial accountability). Ainsi, l'axe 1 du PAGAM-GFP II relatif à la mobilisation des recettes fiscales relève que les réformes mises en œuvre au compte des structures de recettes ont contribué à faire passer le niveau des recettes budgétaires totales de 470, 6 milliards de FCFA en fin 2006 (démarrage de la réforme) à 1 356, 845 milliards de FCFA à fin 2016, soit un taux d'accroissement de 188%. Ces recettes sont les résultats des actions comme la modernisation du système informatique des administrations douanières et fiscales, l'intensification des contrôles ciblés de TVA, l'élargissement de l'assiette fiscale, l'opérationnalisation du comité mixte de renseignements et d'investigations économiques et financières etc.
Pour consolider les acquis des deux PAGAM-GFP, le gouvernement a initié un nouveau Plan de réformes de la gestion des finances publiques qu'est le PREM 2017-2021.
Ibrahim Youssef
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Selon le conseiller technique du ministre de l'Economie et des finances, Joël Togo, la gestion des finances publiques est au cœur de la bonne gouvernance au Mali et constitue un critère déterminant dans l'appréciation des efforts des gouvernants face aux légitimes aspirations des populations et autres acteurs bénéficiaires de l'action publique. De ce fait, il a souligné que la bonne tenue des finances publiques dans un contexte de forte poussée de la demande sociale et des nombreuses attentes de la population, devrait contribuer à consolider les efforts de sortie de crise et à restaurer la confiance et la stabilité nécessaire pour augurer de perspectives sereines en vue de réduire la pauvreté.
Il a ajouté que le département de l'Economie et des finances continue d'œuvrer de façon vigoureuse à l'amélioration et à la consolidation de la stabilité du cadre macro-économique ainsi qu'à l'approfondissement de l'ensemble des réformes du système de gestion des finances publiques. C'est dans ce cadre que depuis plus d'une décennie, deux générations de Plan d'actions gouvernemental pour l'amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques (PAGAM-GFP), ont été mises en œuvre respectivement sur les périodes 2006-2009 et 2011-2015.
L'évaluation de ces deux plans d'actions a permis de noter des résultats satisfaisants confirmés après l'évaluation PEFA (Public expenditure and financial accountability). Ainsi, l'axe 1 du PAGAM-GFP II relatif à la mobilisation des recettes fiscales relève que les réformes mises en œuvre au compte des structures de recettes ont contribué à faire passer le niveau des recettes budgétaires totales de 470, 6 milliards de FCFA en fin 2006 (démarrage de la réforme) à 1 356, 845 milliards de FCFA à fin 2016, soit un taux d'accroissement de 188%. Ces recettes sont les résultats des actions comme la modernisation du système informatique des administrations douanières et fiscales, l'intensification des contrôles ciblés de TVA, l'élargissement de l'assiette fiscale, l'opérationnalisation du comité mixte de renseignements et d'investigations économiques et financières etc.
Pour consolider les acquis des deux PAGAM-GFP, le gouvernement a initié un nouveau Plan de réformes de la gestion des finances publiques qu'est le PREM 2017-2021.
Ibrahim Youssef
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