Les relations multidimensionnelles, commerciales, d’investissements croisés et de coopérations techniques entre le Maroc et le Ghana ont un potentiel de développement important que les deux pays peuvent optimiser dans le cadre de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Sans attendre l’aboutissement de ce processus, les secteurs privés des deux pays peuvent d’ores et déjà prendre des initiatives concrètes notamment un travail en profondeur sur les secteurs d’intérêt commun.
Cinq secteurs clés permettront de renforcer ces relations pour des bénéfices mutuels dans toute la sous-région. Premièrement, les investissements dans les projets d’infrastructures régionales, particulièrement dans les énergies renouvelables, auront la capacité de réduire les coûts fixes de logistique et d’énergie. En deuxième lieu, la coopération dans le secteur agricole et l’industrie agroalimentaire permettra de renforcer la sécurité alimentaire dans la région.
La coopération dans le secteur éducatif et les nouvelles technologies devra être une priorité au coeur de cette coopération, notamment la mobilité des étudiants et des professeurs, les bourses éducatives, et l’investissement dans les réseaux de télécommunication. Enfin, nous pensons que des opportunités d’investissement conjoint dans le secteur financier sont possible dans le but d’améliorer l’inclusion financière dans la sous-région.
En perspective de la création d’une monnaie unique ouest-africaine, le développement du commerce entre les pays de la CEDEAO et une coopération sur les politiques monétaires constituent des jalons préalables afin d’assurer le plein succès de ce projet communautaire.
A l’occasion de cette rencontre, souligne la même source, les patronats marocains et ghanéens - la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Ghanaian National Chamber of Commerce and Industry (GNCC) - annoncent la création d’un joint Business Council. Il aura pour rôle de proposer des recommandations pour l’amélioration du cadre légal de circulation des personnes et des capitaux entre le Maroc et le Ghana. Ce dispositif bilatéral fera partie de l’Alliance Régionale pour le Suivi de l’Adhésion du Maroc à la CEDEAO.
Pathé TOURE
Cinq secteurs clés permettront de renforcer ces relations pour des bénéfices mutuels dans toute la sous-région. Premièrement, les investissements dans les projets d’infrastructures régionales, particulièrement dans les énergies renouvelables, auront la capacité de réduire les coûts fixes de logistique et d’énergie. En deuxième lieu, la coopération dans le secteur agricole et l’industrie agroalimentaire permettra de renforcer la sécurité alimentaire dans la région.
La coopération dans le secteur éducatif et les nouvelles technologies devra être une priorité au coeur de cette coopération, notamment la mobilité des étudiants et des professeurs, les bourses éducatives, et l’investissement dans les réseaux de télécommunication. Enfin, nous pensons que des opportunités d’investissement conjoint dans le secteur financier sont possible dans le but d’améliorer l’inclusion financière dans la sous-région.
En perspective de la création d’une monnaie unique ouest-africaine, le développement du commerce entre les pays de la CEDEAO et une coopération sur les politiques monétaires constituent des jalons préalables afin d’assurer le plein succès de ce projet communautaire.
A l’occasion de cette rencontre, souligne la même source, les patronats marocains et ghanéens - la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Ghanaian National Chamber of Commerce and Industry (GNCC) - annoncent la création d’un joint Business Council. Il aura pour rôle de proposer des recommandations pour l’amélioration du cadre légal de circulation des personnes et des capitaux entre le Maroc et le Ghana. Ce dispositif bilatéral fera partie de l’Alliance Régionale pour le Suivi de l’Adhésion du Maroc à la CEDEAO.
Pathé TOURE