Le Conseil général est un organe de direction de l’OMC qui se réunit entre deux sessions de la Conférence interministérielle, organe suprême de décision de l’OMC. Depuis le passage en 2003 de l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, c’est la première fois qu’un homme d’Etat africain s’adresse au Conseil général.
Pour le déplacement au siège de l’OMC à Genève, le Premier ministre était accompagné notamment du ministre du Commerce, Abdoul Karim Konaté, de celui de l’Agriculture, Nango Dembélé et du Directeur général de la Compagnie Malienne du Développement du Textile (CMDT), Baba Berthé.
Dans sa déclaration devant le conseil général de l’OMC, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a, au nom du chef de l’Etat, attiré l’attention des membres du Conseil Général sur l’importance que le C-4 accorde au système commercial multilatéral inclusif, transparent basé sur des règles qui fonctionnent pour tous. Abdoulaye Idrissa Maïga a expliqué que le C-4 apprécie hautement l’engagement de l’Organisation Mondiale du Commerce à soutenir les efforts de nos pays en vue d’une meilleure intégration de leurs économies dans le système commercial multilatéral. Une telle intégration est nécessaire pour créer des conditions favorables au développement du commerce et des investissements et assurer un développement durable.
Parlant de coton et se référant à la négociation de l’OMC en 2003, le chef du gouvernement estime qu’il parait indispensable d’envisager de réserver au coton un traitement «ambitieux, rapide et spécifique» tel que préconisé par le mandat de Hong Kong en 2005.
Le chef du gouvernement n’a pas apprécié la réticence de certains membres de l’organisation de répondre au cri du cœur des communautés productrices de coton des Pays les Moins Avancés, en particulier les pays africains. Alors que dans ces pays, cette filière emploie plus de 80% de la population active dans les zones productrices de coton. Trente-six (36) pays africains produisent et exportent du coton, ainsi que plusieurs autres pays en développement et Pays Moins Avancés, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
C’est pourquoi, le Premier ministre a expliqué que le C-4 voudrait souligner l’importance du coton, secteur d’activités dans lequel travaillent plusieurs millions de personnes. Il n’a pas non plus manqué de souligner le dur labeur des populations productrices de coton et les attentes de celles-ci à y vivre. Toute chose qui semble impossible en l’absence d’un marché international juste et ouvert.
Mahamane Maïga
Pour le déplacement au siège de l’OMC à Genève, le Premier ministre était accompagné notamment du ministre du Commerce, Abdoul Karim Konaté, de celui de l’Agriculture, Nango Dembélé et du Directeur général de la Compagnie Malienne du Développement du Textile (CMDT), Baba Berthé.
Dans sa déclaration devant le conseil général de l’OMC, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a, au nom du chef de l’Etat, attiré l’attention des membres du Conseil Général sur l’importance que le C-4 accorde au système commercial multilatéral inclusif, transparent basé sur des règles qui fonctionnent pour tous. Abdoulaye Idrissa Maïga a expliqué que le C-4 apprécie hautement l’engagement de l’Organisation Mondiale du Commerce à soutenir les efforts de nos pays en vue d’une meilleure intégration de leurs économies dans le système commercial multilatéral. Une telle intégration est nécessaire pour créer des conditions favorables au développement du commerce et des investissements et assurer un développement durable.
Parlant de coton et se référant à la négociation de l’OMC en 2003, le chef du gouvernement estime qu’il parait indispensable d’envisager de réserver au coton un traitement «ambitieux, rapide et spécifique» tel que préconisé par le mandat de Hong Kong en 2005.
Le chef du gouvernement n’a pas apprécié la réticence de certains membres de l’organisation de répondre au cri du cœur des communautés productrices de coton des Pays les Moins Avancés, en particulier les pays africains. Alors que dans ces pays, cette filière emploie plus de 80% de la population active dans les zones productrices de coton. Trente-six (36) pays africains produisent et exportent du coton, ainsi que plusieurs autres pays en développement et Pays Moins Avancés, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
C’est pourquoi, le Premier ministre a expliqué que le C-4 voudrait souligner l’importance du coton, secteur d’activités dans lequel travaillent plusieurs millions de personnes. Il n’a pas non plus manqué de souligner le dur labeur des populations productrices de coton et les attentes de celles-ci à y vivre. Toute chose qui semble impossible en l’absence d’un marché international juste et ouvert.
Mahamane Maïga