L’inclusion financière dans l’UEMOA s’est globalement améliorée en 2017. C’est ce que révèle la Bceao dans un rapport reçu au Journal de l’économie malienne(Lejecom). Le présent rapport fait le point de la situation de l’inclusion financière dans les Etats membres de l’UEMOA, au cours de l’année 2017, en analysant l’évolution des sept indicateurs, retenus par la Banque Centrale.
Ceux-ci sont regroupés autour de trois dimensions de l’inclusion financière, à savoir «l’accès», «l’utilisation» et « l’accessibilité-prix». Selon le rapport de la Bceao, l’évolution de ces indicateurs laisse apparaître une amélioration de l’inclusion financière dans l’UEMOA en 2017.
«En effet, une évolution favorable, non seulement de l’offre mais également de la demande de services financiers a été enregistrée au cours de l’année », explique la Bceao. En revanche, une évolution contrastée de l’accessibilité-prix des services financiers a été relevée.
«Ainsi, s’agissant de l’accès des populations aux services financiers (l’offre), le taux global de pénétration démographique a augmenté de 12 points en 2017 par rapport à 2016, pour se situer à 38 points de services pour 10.000 adultes. Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 23 points, pour se situer à 70 points de services sur 1.000 km2 en 2017 contre 47 points de services sur 1.000 km2 un an auparavant », renseigne la source.
Concernant la demande (l’utilisation), le taux de bancarisation strict est passé de 16,6% en 2016 à 17,0% en 2017. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 35,9% contre 35,3% en 2016 et le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 55,0% contre 47,1% un an auparavant.
Les conditions de banque, pour leur part, ont connu une évolution contrastée. En effet, le loyer de l’argent est resté stable, à 6,93%,tandis que le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a diminué de 0,09 point de pourcentage, pour se situer à 5,28% en 2017 contre 5,37% en 2016.
Malgré cette tendance, l’inclusion financière dans l’UEMOA s’est globalement améliorée en 2017, eu égard à l’évolution de l’indice synthétique d’inclusion financière. En effet, sur une échelle comprise entre 0 et 1, cet indice s’est accru de 0,04 point entre 2016 et 2017. La Bceao souligne que ces performances reflètent notamment les efforts déployés dans l’Union pour développer les infrastructures de paiement et améliorer les conditions d’accès des populations aux services financiers.
Adou FAYE
Ceux-ci sont regroupés autour de trois dimensions de l’inclusion financière, à savoir «l’accès», «l’utilisation» et « l’accessibilité-prix». Selon le rapport de la Bceao, l’évolution de ces indicateurs laisse apparaître une amélioration de l’inclusion financière dans l’UEMOA en 2017.
«En effet, une évolution favorable, non seulement de l’offre mais également de la demande de services financiers a été enregistrée au cours de l’année », explique la Bceao. En revanche, une évolution contrastée de l’accessibilité-prix des services financiers a été relevée.
«Ainsi, s’agissant de l’accès des populations aux services financiers (l’offre), le taux global de pénétration démographique a augmenté de 12 points en 2017 par rapport à 2016, pour se situer à 38 points de services pour 10.000 adultes. Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 23 points, pour se situer à 70 points de services sur 1.000 km2 en 2017 contre 47 points de services sur 1.000 km2 un an auparavant », renseigne la source.
Concernant la demande (l’utilisation), le taux de bancarisation strict est passé de 16,6% en 2016 à 17,0% en 2017. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 35,9% contre 35,3% en 2016 et le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 55,0% contre 47,1% un an auparavant.
Les conditions de banque, pour leur part, ont connu une évolution contrastée. En effet, le loyer de l’argent est resté stable, à 6,93%,tandis que le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a diminué de 0,09 point de pourcentage, pour se situer à 5,28% en 2017 contre 5,37% en 2016.
Malgré cette tendance, l’inclusion financière dans l’UEMOA s’est globalement améliorée en 2017, eu égard à l’évolution de l’indice synthétique d’inclusion financière. En effet, sur une échelle comprise entre 0 et 1, cet indice s’est accru de 0,04 point entre 2016 et 2017. La Bceao souligne que ces performances reflètent notamment les efforts déployés dans l’Union pour développer les infrastructures de paiement et améliorer les conditions d’accès des populations aux services financiers.
Adou FAYE