« Inclusion financière : levier du développement économique et social ». C’est autour de ce thème que s’est tenue, la semaine de l’inclusion financière. Président du Conseil des ministres statutaires de l’Uemoa, Romuald Wadagni estime que ce thème résume à lui seul, toute la problématique de l'accès à moindre coût de nos populations à des services financiers.
Dans son discours, il a expliqué que l’inclusion financière est aujourd’hui perçue comme un facteur de développement humain voire un droit de l’homme comme le droit à l’éducation, à la santé, etc. «Dans cette perspective, les institutions internationales telles que les Nations-Unies et la Banque Mondiale considèrent l’accélération de l'inclusion financière comme un facteur de progrès pour huit des 17 Objectifs de développement durable », a indiqué M. Wadagni, ministre des Finances du Bénin.
Selon lui, l’inclusion financière est également un accélérateur de croissance et une véritable opportunité de rattrapage du retard technologique de nos pays. «Des progrès significatifs ont été notés ces dernières années en matière d'inclusion financière dans l'Uemoa, grâce notamment à la téléphonie mobile et au secteur de la microfinance », se félicite le président du Conseil des ministres.
Selon les dernières statistiques, précise-t-il, le taux d'inclusion financière dans notre zone a atteint 55% en 2017 contre 14,3% il y a dix ans. Romuald Wadagni affirme qu’une telle évolution a été rendue possible grâce aux nombreuses réformes entreprises depuis plus d'une décennie pour renforcer la stabilité de notre système financier, maintenir la confiance du public et promouvoir de nouveaux produits financiers.
Cependant, poursuit-il, de nombreux défis subsistent au nombre desquels, je voudrais citer trois. Le premier est relatif au renforcement de l’éducation financière de nos populations. En effet, nous pourrions mettre en place les meilleures réglementations et tous les investissements pour apporter des services financiers à moindre coût aux populations.
Le second défi est celui de la mise en place d’une politique régionale de protection des consommateurs.
Le troisième enfin est relatif à l’adaptation permanente des moyens d’actions de la Banque Centrale à l’évolution rapide des usages et du marché. Il dit rester convaincu que les différentes activités de cette semaine apporteront des contributions significatives et des éléments de réponse à ces différents défis.
Adou FAYE
Dans son discours, il a expliqué que l’inclusion financière est aujourd’hui perçue comme un facteur de développement humain voire un droit de l’homme comme le droit à l’éducation, à la santé, etc. «Dans cette perspective, les institutions internationales telles que les Nations-Unies et la Banque Mondiale considèrent l’accélération de l'inclusion financière comme un facteur de progrès pour huit des 17 Objectifs de développement durable », a indiqué M. Wadagni, ministre des Finances du Bénin.
Selon lui, l’inclusion financière est également un accélérateur de croissance et une véritable opportunité de rattrapage du retard technologique de nos pays. «Des progrès significatifs ont été notés ces dernières années en matière d'inclusion financière dans l'Uemoa, grâce notamment à la téléphonie mobile et au secteur de la microfinance », se félicite le président du Conseil des ministres.
Selon les dernières statistiques, précise-t-il, le taux d'inclusion financière dans notre zone a atteint 55% en 2017 contre 14,3% il y a dix ans. Romuald Wadagni affirme qu’une telle évolution a été rendue possible grâce aux nombreuses réformes entreprises depuis plus d'une décennie pour renforcer la stabilité de notre système financier, maintenir la confiance du public et promouvoir de nouveaux produits financiers.
Cependant, poursuit-il, de nombreux défis subsistent au nombre desquels, je voudrais citer trois. Le premier est relatif au renforcement de l’éducation financière de nos populations. En effet, nous pourrions mettre en place les meilleures réglementations et tous les investissements pour apporter des services financiers à moindre coût aux populations.
Le second défi est celui de la mise en place d’une politique régionale de protection des consommateurs.
Le troisième enfin est relatif à l’adaptation permanente des moyens d’actions de la Banque Centrale à l’évolution rapide des usages et du marché. Il dit rester convaincu que les différentes activités de cette semaine apporteront des contributions significatives et des éléments de réponse à ces différents défis.
Adou FAYE