Dans un rapport consulté par le Journal de l’économie malienne (Lejecom), la Bceao fait le point de la situation de l’inclusion financière dans les Etats membres de l’Uemoa, au cours de l’année 2018, en analysant l’évolution des sept indicateurs, retenus par la Banque Centrale. Ceux-ci sont regroupés autour de trois dimensions de l’inclusion financière, à savoir «l’accès», «l’utilisation» et « l’accessibilité-prix».
Le rapport analyse également l’évolution, dans toutes ses dimensions, du niveau global de l’inclusion financière dans l’Uemoa, à partir d’un indice synthétique, calculé en tenant compte de l’ensemble des sept indicateurs réunis.
«L’examen de ces indicateurs laisse apparaître une amélioration de l’inclusion financière dans l’Uemoa en 2018. En effet, une évolution favorable de l’offre, de la demande ainsi qu’une bonne orientation de l’accessibilité-prix ont été enregistrées au cours de l’année 2018 », lit-on dans le document.
S’agissant de l’accès des populations aux services financiers (l’offre), le taux global de pénétration démographique a augmenté de 16 points en 2018 par rapport à 2017, pour se situer à 56 points de services pour 10.000 adultes. Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 35 points, pour se situer à 111 points de services sur 1.000 km2 en 2018 contre 76 points de services sur 1.000 km2 un an auparavant.
Concernant la demande (l’utilisation), le taux de bancarisation strict est passé de 16,4% en 2017 à 19,3% en 2018. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 41,1% contre 35,8% en 2017 et le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 57,1% contre 53,6% un an auparavant.
Les conditions de banque ont également connu une évolution favorable du fait du loyer de l’argent, qui a enregistré une baisse de 0,14 point de pourcentage pour se situer à 6,79% en 2018 contre 6,93% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a augmenté de 0,13 point de pourcentage, pour se situer à 5,41% en 2018 contre 5,28% en 2017.
«Ainsi, l’inclusion financière dans l’Uemoa s’est globalement améliorée en 2018, au regard de l’évolution de l’indice synthétique d’inclusion financière, qui s’est accru de 0,06 point entre 2017 et 2018 pour se situer à 0,443, sur une échelle comprise entre 0 et 1 », détaille la source.
Ces performances reflètent notamment les efforts déployés dans l’Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers plus accessibles aux populations.
Adou FAYE
Le rapport analyse également l’évolution, dans toutes ses dimensions, du niveau global de l’inclusion financière dans l’Uemoa, à partir d’un indice synthétique, calculé en tenant compte de l’ensemble des sept indicateurs réunis.
«L’examen de ces indicateurs laisse apparaître une amélioration de l’inclusion financière dans l’Uemoa en 2018. En effet, une évolution favorable de l’offre, de la demande ainsi qu’une bonne orientation de l’accessibilité-prix ont été enregistrées au cours de l’année 2018 », lit-on dans le document.
S’agissant de l’accès des populations aux services financiers (l’offre), le taux global de pénétration démographique a augmenté de 16 points en 2018 par rapport à 2017, pour se situer à 56 points de services pour 10.000 adultes. Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 35 points, pour se situer à 111 points de services sur 1.000 km2 en 2018 contre 76 points de services sur 1.000 km2 un an auparavant.
Concernant la demande (l’utilisation), le taux de bancarisation strict est passé de 16,4% en 2017 à 19,3% en 2018. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 41,1% contre 35,8% en 2017 et le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 57,1% contre 53,6% un an auparavant.
Les conditions de banque ont également connu une évolution favorable du fait du loyer de l’argent, qui a enregistré une baisse de 0,14 point de pourcentage pour se situer à 6,79% en 2018 contre 6,93% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a augmenté de 0,13 point de pourcentage, pour se situer à 5,41% en 2018 contre 5,28% en 2017.
«Ainsi, l’inclusion financière dans l’Uemoa s’est globalement améliorée en 2018, au regard de l’évolution de l’indice synthétique d’inclusion financière, qui s’est accru de 0,06 point entre 2017 et 2018 pour se situer à 0,443, sur une échelle comprise entre 0 et 1 », détaille la source.
Ces performances reflètent notamment les efforts déployés dans l’Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers plus accessibles aux populations.
Adou FAYE