Romuald Wadagni, Président du conseil des ministres à la cérémonie de lancement de la semaine de l’Inclusion financière à Dakar
Selon Mme Gisèle C. Keny Ndoye, l’inclusion financière se comprend comme l’offre de services financiers adaptés aux populations exclues du système financier classique, à des conditions soutenables. En effet, poursuit-elle, une plus grande accessibilité des services financiers favorise une croissance soutenue et inclusive, et donc permet de lutter efficacement contre la pauvreté, par la réduction des inégalités de revenus.
Faisant l’état des lieux, Mme Ndoye fait remarquer la forte augmentation du nombre de banques et établissements financiers dans l’Union. Ainsi souligne-t-elle, en 2017 on dénombrait 126 banques et 18 établissements financiers contre 96 banques en 2007. Pour les institutions de microfinance, elles sont au nombre de 593 en 2017 contre 805 en 2007.
Dans le même temps, le taux d’inclusion financière est estimé à 55 % en 2017 contre 40,1% en 2014, une progression due selon Mme Giséle Keny Ndoye à l’avènement depuis 2008, de la monnaie électronique.
C’est pourquoi, l’ambition de la Bceao est de porter ce taux à 75% les cinq ans à venir en ciblant les populations rurales, les Pme, les femmes et les jeunes.
Défis à relever
Les défis de l’inclusion financière dans l’espace Uemoa sont bien identifiés. Il s’agit de la sécurité et la qualité des services ; la protection des usagers; la concurrence ; l’insuffisance des infrastructures ; l’éducation financière des populations ; l’adaptation continue du cadre réglementaire, l’identification des populations et la réduction des coûts de services.
C’est pourquoi d’ailleurs, la BCEAO a pris l’initiative de lancer un certain nombre d’initiatives pour renforcer l’inclusion financière notamment : le programme régional d’appui à la finance décentralisée ; le plan d’action pour la préservation et la consolidation de la viabilité du secteur de la microfinance ; le plan d’action pour la promotion de la bancarisation
et l’accès aux services financiers dans l’Uemoa ; la stratégie régionale d’inclusion financière et le projet de promotion de l’accès des systèmes financiers décentralisés au système de paiement régional etc.
Ismaila BA
Faisant l’état des lieux, Mme Ndoye fait remarquer la forte augmentation du nombre de banques et établissements financiers dans l’Union. Ainsi souligne-t-elle, en 2017 on dénombrait 126 banques et 18 établissements financiers contre 96 banques en 2007. Pour les institutions de microfinance, elles sont au nombre de 593 en 2017 contre 805 en 2007.
Dans le même temps, le taux d’inclusion financière est estimé à 55 % en 2017 contre 40,1% en 2014, une progression due selon Mme Giséle Keny Ndoye à l’avènement depuis 2008, de la monnaie électronique.
C’est pourquoi, l’ambition de la Bceao est de porter ce taux à 75% les cinq ans à venir en ciblant les populations rurales, les Pme, les femmes et les jeunes.
Défis à relever
Les défis de l’inclusion financière dans l’espace Uemoa sont bien identifiés. Il s’agit de la sécurité et la qualité des services ; la protection des usagers; la concurrence ; l’insuffisance des infrastructures ; l’éducation financière des populations ; l’adaptation continue du cadre réglementaire, l’identification des populations et la réduction des coûts de services.
C’est pourquoi d’ailleurs, la BCEAO a pris l’initiative de lancer un certain nombre d’initiatives pour renforcer l’inclusion financière notamment : le programme régional d’appui à la finance décentralisée ; le plan d’action pour la préservation et la consolidation de la viabilité du secteur de la microfinance ; le plan d’action pour la promotion de la bancarisation
et l’accès aux services financiers dans l’Uemoa ; la stratégie régionale d’inclusion financière et le projet de promotion de l’accès des systèmes financiers décentralisés au système de paiement régional etc.
Ismaila BA