Vous avez choisi d’abriter la 43ème AG de la FANAF, qu’est ce qui justifie ce choix ?
La Tunisie a toujours été au-devant dans l’organisation de diverses manifestations qu’elles soient africaines, régionales ou mondiales. Pour votre information, la Tunisie organise la 32ème AG du GAIF (Général arab, insurance fédération). Une rencontre qui va regrouper 2500 personnes, au mois de juin de cette année. Nous voulons organiser cette manifestation et nous attendons 2000 personnes au mois de février 2019. Ce qui justifie cette décision, c’est que la Tunisie post révolution veut surtout travailler avec l’Afrique subsaharienne. Ce sont nos partenaires de toujours et on veut à travers l’organisation de ce grand rendez-vous de l’assurance africaine renforcer ces liens qui nous unissent. Parce que l’avenir nous appartient.
Comment se porte le marché tunisien des assurances ?
Le marché tunisien des assurances se porte très bien avec une croissance annuelle de 12%. Il est composé de 22 entreprises. Déjà, la Tunisie se transforme en plateforme des assureurs africains. On a plusieurs entreprises de réassurances qui sont installées chez nous. Je peux citer la CICA Ré, SEN Ré, NSIA Ré, AVENI Ré. Donc plusieurs boîtes africaines viennent s’installer en Tunisie. C’est la raison pour laquelle, c’est très important pour nous d’accueillir cette manifestation.
Quelles relations entretient le marché tunisien de l’assurance avec les autres marchés en Afrique ?
Ce qui est important pour nous, c’est d’être présent en Afrique. D’ailleurs nous commençons à créer quelques entreprises tunisiennes. On a commencé avec la société tunisienne de réassurances, Tunis Ré en côte d’Ivoire, dommage que cela n’a pas abouti. Maintenant COMA s’installe et puis la société tunisienne CART vient de faire une tentative d’introduction en bourse à Abidjan. Nous connaissons ce marché. C’est notre marché, c’est nos amis, c’est nos frères. Par conséquent, il n’y a pas de raisons à ce que l’on ne collabore pas ensemble.
Entretien réalisé à Kigali