Dans la ville de Bamako, l’humeur est caustique, lorsqu’on interroge le citoyen lambda : « Je ne suis pas contre leur grève. Mais pour des choses comme ça, il faut avertir les clients à l’avance. Par exemple, passer l’information de la grève à la radio ou à la télé pour que les clients prennent des dispositions. Nous sommes des chefs de famille. Non seulement on punit les clients, les banques, mais ce n’est pas bon également pour l’image du pays où on se flatte de l’embellie de l’économie avec un fort taux de croissance».
Les commerçants détaillants sont, aussi, affectés par cette grève des banques et établissements financiers. Le président du groupement des commerçants détaillants du Mali ,Harber Maïga, s’insurge contre cette grève avant de mettre en garde contre les dangers liés à la paralysie de notre secteur économique.«Cet arrêt de travail bancaire cause trop de gâchis aux commerçants détaillants. Nous la vivons avec beaucoup de difficultés, car la plupart des commerçants détaillants ne gardent plus l’argent sur eux. Après la vente de la journée, ils sont nombreux à aller verser leur argent à la banque. Ce qui est une habitude pour beaucoup d’entre nous », expliqué-t-il.
Le patron du groupement ajoute qu’avec cette grève des banques, les commerçants détaillants n’ont aucun autre lieu sûr pour mettre à l’abri les recettes journalières. Et cela, dit-il, peut attirer les voleurs sachant bien que les gens vont être obligés de se promener avec leur argent.
Pour expliquer la gravité de la situation, le président du commerce du détail dira que les transactions financières avec leurs fournisseurs ne seront pas possibles pendant cette grève. « Dans ce bras de fer, c’est les innocents qui payent malheureusement le lourd tribut », regrette-t-il.
Quant au secrétaire exécutif de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF), Boubacar Thiam, il a regretté cette grève. Pour lui, elle aura des impacts négatifs sur toute l’économie du Mali en général avec un gros manque à gagner. Surtout au niveau du secteur de l’industrie et du commerce où des opérations bancaires importantes sont fréquentes. « L’économie est basée sur l’activité bancaire. L’impact de cette grève est mauvais pour notre économie, pour les banques et même pour la population », argue-t-il.
Tout comme le secrétaire exécutif de l’APBEF, nombre d’observateurs pensent que c’est un rude coup porté à l’économie malienne.
Le secrétaire administratif du SYNABEF, Hamadoun Ba, s’est dit lui aussi conscient de l’impact de cette grève sur l’économie malienne. Sans donner davantage de détails sur la situation , il se contente de manifester sa bonne foi. Ce, après avoir frappé à toutes les portes en vue de gérer le cas delicenciement abusif du secrétaire général du comité syndical de NSIA Mali, Issiaka Traoré pour des raisons syndicales.
Mahamane Maïga
Les commerçants détaillants sont, aussi, affectés par cette grève des banques et établissements financiers. Le président du groupement des commerçants détaillants du Mali ,Harber Maïga, s’insurge contre cette grève avant de mettre en garde contre les dangers liés à la paralysie de notre secteur économique.«Cet arrêt de travail bancaire cause trop de gâchis aux commerçants détaillants. Nous la vivons avec beaucoup de difficultés, car la plupart des commerçants détaillants ne gardent plus l’argent sur eux. Après la vente de la journée, ils sont nombreux à aller verser leur argent à la banque. Ce qui est une habitude pour beaucoup d’entre nous », expliqué-t-il.
Le patron du groupement ajoute qu’avec cette grève des banques, les commerçants détaillants n’ont aucun autre lieu sûr pour mettre à l’abri les recettes journalières. Et cela, dit-il, peut attirer les voleurs sachant bien que les gens vont être obligés de se promener avec leur argent.
Pour expliquer la gravité de la situation, le président du commerce du détail dira que les transactions financières avec leurs fournisseurs ne seront pas possibles pendant cette grève. « Dans ce bras de fer, c’est les innocents qui payent malheureusement le lourd tribut », regrette-t-il.
Quant au secrétaire exécutif de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF), Boubacar Thiam, il a regretté cette grève. Pour lui, elle aura des impacts négatifs sur toute l’économie du Mali en général avec un gros manque à gagner. Surtout au niveau du secteur de l’industrie et du commerce où des opérations bancaires importantes sont fréquentes. « L’économie est basée sur l’activité bancaire. L’impact de cette grève est mauvais pour notre économie, pour les banques et même pour la population », argue-t-il.
Tout comme le secrétaire exécutif de l’APBEF, nombre d’observateurs pensent que c’est un rude coup porté à l’économie malienne.
Le secrétaire administratif du SYNABEF, Hamadoun Ba, s’est dit lui aussi conscient de l’impact de cette grève sur l’économie malienne. Sans donner davantage de détails sur la situation , il se contente de manifester sa bonne foi. Ce, après avoir frappé à toutes les portes en vue de gérer le cas delicenciement abusif du secrétaire général du comité syndical de NSIA Mali, Issiaka Traoré pour des raisons syndicales.
Mahamane Maïga