Cette grève de 3 jours de la Synabef a de graves conséquences sur l’économie malienne. Il serait très difficile d’évaluer le manque à gagner.C’est le constat lorsqu’on cherche à interroger les agents habilités à faire des estimations chiffrées. Au niveau du ministère de l’Economie, on a du mal à trouver un interlocuteur pour évaluer les conséquences de cette grève sur l’économie malienne. Certains pensent qu’il est trop tôt pour faire le bilan de cette situation . D’autres expriment clairement leur incompétence en la matière. Ces derniers nous renvoient vers les banques, lesquelles sont les plus concernées et touchées par le manque à gagner, semble-t-il.
En moins de deux ans, c’est la deuxième fois que les banquiers observent une grève de trois jours. Faut-il rappeler qu’en novembre 2015, le PDG de la Banque malienne de solidarité (BMS), Babaly Ba, a regretté la situation créée. « Parce qu’elle bloque les opérations bancaires, assène un rude coup à l’économie tandis que les gros opérateurs économiques se retrouvent avec des milliards par devers eux qu’ils n’arrivent pas à verser sur leurs comptes. Ils sont ainsi exposés à des risques très élevés », a-t-il expliqué.
Enfin, au regard du contexte actuel, il soulignera que cette grève n’est pas la bienvenue et donne une mauvaise image du pays. Il a souhaité qu’une solution rapide soit trouvée au problème afin que les activités économiques reprennent leur cours normal.
Au-delà de tout, Boubacar Touré, un économiste évoluant dans le secteur privé (Ingénieur conseil), estime que c’est la BCEAO qui est en mesure d’évaluer le taux du manque à gagner. Aussi, l’expert pense que cette grève aura des conséquences néfastes sur l’état de l’économie malienne et pourrait provoquer un net recul.
Depuis un certaintemps, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, ne cesse de souligner la bonne santé de l’économie malienne. « En dépit d’un contexte sécuritaire difficile au plan national et d’un environnement international peu favorable, notre pays a réalisé ces dernières années des performances économiques notables », a-t-il indiqué.
En effet, a-t-il rappelé, après les années 2012 et 2013 marquées par les effets immédiats de la crise avec une croissance respective de -0,8% et 2,3, le taux de croissance du PIB est ressorti à 7,0% en 2014, 6, 0% en 2015 et 5,8% en 2016.
Pour lui, cette évolution traduit la forte capacité de résilience de l’économie et le potentiel dont elle regorge en vue de son émergence à long terme.
Ce qui signifie que la stabilité du cadre macroéconomique du pays s’est consolidé davantage cette année au regard du principal indicateur observé tel que le PIB qui s’est situé à 5,8% en 2016.Ce regain de stabilité et de certitude du cadre macroéconomique devrait restaurer la considération au rendement et influencer favorablement les investissements.
Pour ce faire, il est nécessaire d’éviter les facteurs tendant à impacter négativement l’économie et de maintenir la tendance d’une bonne gestion efficace et efficiente.
Mahamane Maïga
En moins de deux ans, c’est la deuxième fois que les banquiers observent une grève de trois jours. Faut-il rappeler qu’en novembre 2015, le PDG de la Banque malienne de solidarité (BMS), Babaly Ba, a regretté la situation créée. « Parce qu’elle bloque les opérations bancaires, assène un rude coup à l’économie tandis que les gros opérateurs économiques se retrouvent avec des milliards par devers eux qu’ils n’arrivent pas à verser sur leurs comptes. Ils sont ainsi exposés à des risques très élevés », a-t-il expliqué.
Enfin, au regard du contexte actuel, il soulignera que cette grève n’est pas la bienvenue et donne une mauvaise image du pays. Il a souhaité qu’une solution rapide soit trouvée au problème afin que les activités économiques reprennent leur cours normal.
Au-delà de tout, Boubacar Touré, un économiste évoluant dans le secteur privé (Ingénieur conseil), estime que c’est la BCEAO qui est en mesure d’évaluer le taux du manque à gagner. Aussi, l’expert pense que cette grève aura des conséquences néfastes sur l’état de l’économie malienne et pourrait provoquer un net recul.
Depuis un certaintemps, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, ne cesse de souligner la bonne santé de l’économie malienne. « En dépit d’un contexte sécuritaire difficile au plan national et d’un environnement international peu favorable, notre pays a réalisé ces dernières années des performances économiques notables », a-t-il indiqué.
En effet, a-t-il rappelé, après les années 2012 et 2013 marquées par les effets immédiats de la crise avec une croissance respective de -0,8% et 2,3, le taux de croissance du PIB est ressorti à 7,0% en 2014, 6, 0% en 2015 et 5,8% en 2016.
Pour lui, cette évolution traduit la forte capacité de résilience de l’économie et le potentiel dont elle regorge en vue de son émergence à long terme.
Ce qui signifie que la stabilité du cadre macroéconomique du pays s’est consolidé davantage cette année au regard du principal indicateur observé tel que le PIB qui s’est situé à 5,8% en 2016.Ce regain de stabilité et de certitude du cadre macroéconomique devrait restaurer la considération au rendement et influencer favorablement les investissements.
Pour ce faire, il est nécessaire d’éviter les facteurs tendant à impacter négativement l’économie et de maintenir la tendance d’une bonne gestion efficace et efficiente.
Mahamane Maïga