Pour lui, ce sera le passage obligé pour un développement plus harmonieux et une modernisation du monde rural.
Il a fait ce plaidoyer dans sa dernière tribune publiée dans JA N° 2987 du 8 au 14 avril 2018. Une position qui entre dans le cadre de la valorisation de la terre et de son importance dans la création de richesse, d’impulsion « de performances économiques et de bien-être des populations ».
Cette position découle d’un tour d’horizon des principes de base et les insuffisances, dans l’application, de la loi sur le « domaine national » adoptée au Sénégal depuis juin 1964, estime Gabriel FAL.
Pour lui, au Sénégal, on parle de la loi sur le « domaine national » qui n’attribue aux paysans que la seule affectation, assortie de l’interdiction totale de transaction. Avant de souligner que la plupart des économistes considèrent que ce régime est réducteur vis-à-vis du développement et de la modernisation nécessaire du monde rural.
Concrètement, indique M. Fal, il se traduit par une sous-mécanisation de la production, la dégradation des infrastructures, la vétusté des équipements, la mauvaise qualité des semences et, bien entendu, les difficultés d’accès au financement.
« La terre, elle-même, ne vaut pratiquement rien sauf à proximité des zones urbaines », lance-t-il.
A travers son analyse, il est aisé de constater que la situation qui prévaut au Sénégal est pratiquement la même en Afrique. Ce qui sonne comme un héritage issu de la colonisation.
Ainsi, revisitant la problématique des réformes agraires dans le monde, en particulier en Afrique, M. Fal a relevé leurs limites dans la conduite des politiques domaniales, foncières, agraires et agro-industrielles.
Mariama Diallo
Il a fait ce plaidoyer dans sa dernière tribune publiée dans JA N° 2987 du 8 au 14 avril 2018. Une position qui entre dans le cadre de la valorisation de la terre et de son importance dans la création de richesse, d’impulsion « de performances économiques et de bien-être des populations ».
Cette position découle d’un tour d’horizon des principes de base et les insuffisances, dans l’application, de la loi sur le « domaine national » adoptée au Sénégal depuis juin 1964, estime Gabriel FAL.
Pour lui, au Sénégal, on parle de la loi sur le « domaine national » qui n’attribue aux paysans que la seule affectation, assortie de l’interdiction totale de transaction. Avant de souligner que la plupart des économistes considèrent que ce régime est réducteur vis-à-vis du développement et de la modernisation nécessaire du monde rural.
Concrètement, indique M. Fal, il se traduit par une sous-mécanisation de la production, la dégradation des infrastructures, la vétusté des équipements, la mauvaise qualité des semences et, bien entendu, les difficultés d’accès au financement.
« La terre, elle-même, ne vaut pratiquement rien sauf à proximité des zones urbaines », lance-t-il.
A travers son analyse, il est aisé de constater que la situation qui prévaut au Sénégal est pratiquement la même en Afrique. Ce qui sonne comme un héritage issu de la colonisation.
Ainsi, revisitant la problématique des réformes agraires dans le monde, en particulier en Afrique, M. Fal a relevé leurs limites dans la conduite des politiques domaniales, foncières, agraires et agro-industrielles.
Mariama Diallo